Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

L'inondation est le premier risque naturel en France

Plus de 10.000 personnes ont du être évacuées ou mises en sécurité en raison des crues dans le sud : quatorze mois après les inondations du Gard, l'urbanisation en zone inondable reste un problème majeur en France.

Plus de 10.000 personnes ont du être évacuées ou mises en sécurité en raison des crues dans le sud : quatorze mois après les inondations du Gard, l'urbanisation en zone inondable reste un problème majeur en France.

Deux communes françaises sur trois sont touchées par les inondations, selon l'Institut français de l'environnement (Ifen).

L'inondation est de loin le premier risque naturel en France, avec 54.672 événements répertoriés sur 24.269 communes depuis 20 ans.
Dans le monde, les inondations causent plus de 50% des catastrophes naturelles : en moyenne 20.000 morts/an.
La mousson qui revient chaque année en Asie est la cause des inondations les plus catastrophiques au niveau mondial. L'air surchauffé de l'Himalaya monte et crée une dépression qui attire l'air de la mer plus humide. En altitude la vapeur d'eau se condense et crée les pluies de la mousson : un mur noir de nuages, avançant à 50 km/h, apporte des trombes d'eau allant jusqu'à 1000 mm/24 heures.

Les prévisions des climatologues dans le cadre du changement climatique n'incitent pas à l'optimisme. Pour une hausse moyenne de 3 degrés à la fin du siècle en France, les modèles climatiques tablent sur des précipitations hivernales 15 à 20 % supérieures à aujourd'hui.

La prévention des risques naturels, plus que jamais d'une actualité dramatique, et notamment des inondations.
La loi sur les risques du 30 juillet 2003, rend obligatoire l'information du locataire et de l'acquéreur d'un logement sur les risques, qu'ils soient naturels ou technologiques. Les Plans de prévention doivent théoriquement empêcher les nouvelles constructions, mais sont impuissants pour les habitations anciennes situées en zone inondable.
Cette loi prévoit un renforcement des mesures de prévention des risques naturels. par exemple en élargissant l'utilisation du Fonds Barnier pour le financement de mesures permettant de réduire la vulnérabilité des habitations existantes, et en facilitant les initiatives des collectivités territoriales et notamment dans le registre du ralentissement des crues.

Face à la menace et des crues torrentielles, le SCHAPI, Service Central d'Hydrométéorologie et d'Appui à la Prévision des Inondations a été créé en juin 2003.
Rattaché à la Direction de l'eau du ministère de l'Ecologie et du Développement Durable, le SCHAPI est implanté à Toulouse pour favoriser les synergies avec Météo-France et les équipes scientifiques qui y sont rassemblées.
Il réunit des experts en météorologie et en hydrologie.
Ses principales missions consistent en l'appui aux services de prévision des crues au niveau national ainsi qu'en une veille hydrométéorologique 24 heures sur 24 localisée sur les bassins rapides. Il publiera de l'information à destination du public sous la forme d'une carte de vigilance inondation. Le SCHAPI assure, sur l'ensemble du territoire national, une mission d'animation, d'assistance, de conseil et de formation auprès des services intervenant dans le domaine de la prévision des crues et de l'hydrologie.

L'inondation est une submersion (rapide ou lente) d'une zone pouvant être habitée ; elle correspond au débordement des eaux lors d'une crue.
Le débit d'un cours d'eau en un point donné est la quantité d'eau (m3) passant en ce point par seconde ; il s'exprime en m3/s.
Une crue correspond à l'augmentation du débit (m3/s) d'un cours d'eau, dépassant plusieurs fois le débit moyen : elle se traduit par une augmentation de la hauteur d'eau.

Réactions2 réactions à cet article

fonds barnier

Marcel GILLES
President de ARAMON SOLIDARITE
Association des sinistrés d'Aramon
Les fonds BARNIER, ne permettent
pas à l'heure actuelle des delocalisations, où le sinistré peut pretendre à retrouver un logement
identique àcelui qu'il avait .
Nous avons actuellement à Aramon
une famille qui a eu 3 inondations en 2 ans, par 2 fois plus de 3 mètres d'eau, de condition modeste
ils ne peuvent pas avoir une habitation hors zone inodable.
Comment faire ?

MARCEL GILLES | 01 février 2004 à 10h40 Signaler un contenu inapproprié
Les inondations, ce n'est pas une fatalité !

Pour tous ceux qui s'intéresse aux inondations , à la gestion des risques naturels et aux moyens techniques et politique mis en oeuvre pour réduire les risques:

Comment réduire le phénoméne de vulnérabilité sans pouvoir agir vraissemblablement sur l'aléa?

Quelles solutions pour demain?

Comment gérer une politique à l'échelle d'un bassin versant hydrographique ?

alexia | 28 décembre 2004 à 20h14 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires