Le GNV est une énergie abondante, disponible en grandes quantités, provenant de sources variées. Il est composé essentiellement de méthane qui est le plus simple et le plus propre des hydrocarbures car il ne possède qu'un atome de carbone contrairement au GPL(3 atomes de carbones) et au diesel (une dizaine). Le moteur GNV permet, à rendement équivalent, par rapport aux autres carburants, de réduire de 15% la contribution à l'effet de serre.
Pour les polluants réglementés (oxydes d'azote, monoxyde de carbone, particules et autres hydrocarbures non méthaniques), tous les véhicules GNV sont déjà en mesure de respecter la future norme environnementale Euro 4, valable en 2005. Le GNV ne nécessite ni transformation, ni transport par la route. Il n'émet ni odeurs désagréables, très peu de fumées noires et autres composants (toluène, xylène, butadiène, …) nocifs pour la santé et responsables de la détérioration du patrimoine bâti.
Il est difficilement inflammable (540 °C contre 280 °C pour l'essence), plus léger que l'air, il se dissipe rapidement dans l'atmosphère sans former de nappe explosive ou de flaque inflammable, contrairement aux autres carburants.
Un véhicule GNV est légèrement plus cher à l'achat (surcoût d'environ 20 %), mais à l'utilisation, l'économie sur le carburant rend la solution GNV compétitive. De plus, les pouvoirs publics ont mis en place des mesures économiques et fiscales très favorables.
La France occupe encore un rang très modeste dans l'utilisation de ce carburant écologique à l'échelle mondiale. Plus de 3 millions de véhicules GNV circulent dans le monde : Argentine (926.000 véhicules au GNV), le Brésil (600.000), l'Egypte (44.000), Taïwan (24.000) et le Japon (16.000).
Près de 7.000 véhicules utilitaires roulaient au GNV (gaz naturel pour véhicules) fin 2003 en France, plaçant le pays au troisième rang dans l'Union européenne derrière l'Italie (435.000) et l'Allemagne (15.000).
En France , le recours au GNV a surtout progressé dans les bus. Un nouveau bus sur trois roule au gaz naturel. Près de 1.500 bus circulaient au GNV dans une trentaine de villes fin 2003, parmi lesquelles Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Dunkerque, Grenoble, Le Mans, Lille, Montpellier, Nancy, Nantes (160), Nice, Paris (90), Poitiers, Strasbourg, Toulouse et aussi des villes moyennes telles Bourges, Chambéry, Colmar, Montbéliard, Quimper, Valence.
Les perspectives de développement sont donc importantes sur le marché des bus, et aussi pour les véhicules de propreté, les flottes de véhicules utilitaires légers et également le transport de marchandises en ville.
Plus de 200 bennes à ordures ménagères (notamment à Rouen, à Paris, à Poitiers,) et quelque 5000 véhicules légers appartenant à des flottes d'entreprises roulent au gaz naturel. Dans le cadre de la politique municipale de réduction des émissions polluantes et du bruit, la mairie de Paris a engagé un programme de renouvellement des véhicules de la Municipalité, et favorise la motorisation au GNV.
Source : Avec Gaz de France et 3B Conseils