La lutte contre le changement climatique passe par une réduction des consommations d'énergie qui devront être divisées par quatre à l'horizon 2050. Les deux organismes oeuvreront de concert pour accompagner le développement de systèmes de production d'énergie en '' rupture technologique '' comme les piles à combustibles, la géothermie, la production décentralisée d'électricité…etc et développer un programme national pluriannuel de recherche et développement, à l'instar du programme de recherche et d'innovation dans les transports terrestres ( PREDIT), lancé en mars 1996.
Cet accord-cadre comporte également un volet visant le soutien aux politiques publiques relatives au développement durable (confort d'été et climatisation, réglementation énergétique des bâtiments existants, certificats d'économies d'énergie…).
Les actions du CSTB, lors des trois prochaines année, porteront notamment sur l'évaluation de la certification environnementale de manière à développer l'utilisation du solaire thermique, dans la mise en place d'une base de donnée de l'effet environnementale dans le bâtiment à l'attention des architectes et des prescripteurs et la certification HQE.
En outre, des partenariats seront développés sur l'évaluation de la qualité environnementale et sanitaire des produits et des ouvrages avec des certifications spécifiques.
Trois précédents accords-cadres avaient été signés dans le domaine de la maîtrise de l'énergie, en 1994 dans la réduction des impacts environnementaux et en 2000 pour une durée de quatre ans, dans le domaine de la qualité de l'air intérieure.
Créé en 1947, le CSTB est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), placé sous la tutelle du ministère du Logement, Direction Générale de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Construction. Dès l'origine de la création du site de Sophia-Antipolis (1981), l'AFME (aujourd'hui l'ADEME), l'Ecole des Mines de Paris/Armines et le CSTB, ont constitué un pôle de compétences autour des énergies renouvelables et de la maîtrise de l'énergie.
Article publié le 27 février 2004