Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

La séquestration du CO2 pour combattre l'effet de serre

Le stockage à grande profondeur du gaz carbonique (CO2), le principal gaz à effet de serre, pourrait permettre non seulement de combattre le réchauffement planétaire, mais aussi de prolonger l'exploitation du pétrole de la mer du Nord.

La séquestration géologique du CO2 est une des solutions pour réduire les émissions de CO2 industriel. Le principe consiste à capter le CO2 à son point d'émission (centrale électrique, cimenteries, aciérie …), de le concentrer et le transporter vers un site géologique adéquat pour son stockage. Pour cela, des technologies pour capturer et stocker le CO2 sont déjà disponibles.
La séquestration géologique est a priori adaptée aux sources importantes de CO2 qui représentent environ un tiers des émissions en France. Ce mode de séquestration est complémentaire de la séquestration biologique qui est adaptée aux sources d'émissions diffuses (transports, habitat…).

Les réalisations industrielles de séquestration de CO2 sont à l'heure actuelle très peu nombreuses, quelques projets apparaissant aujourd'hui en liaison avec la production
d'hydrocarbures.

C'est le cas de celui du gouvernement néerlandais, qui a retenu à cet effet un projet de Gaz de France (Projet ORC : Offshore Re Injection of CO2), présenté récemment à l'occasion du démarrage en avril de sa phase pilote.

Le projet de Gaz de France s'inscrit dans une démarche d'étude effectuée par le gouvernement des Pays Bas sur la problématique du CO2 dans le pays et baptisée CRUST (CO2 Re-use through Underground STorage). L'idée est de faire un inventaire des sites de séquestration possibles, d'étudier les aspects légaux et environnementaux et les possibilités de réutilisation du CO2. Un budget de 13,6 millions d'€ a été alloué par le gouvernement néerlandais pour le démarrage du projet en 2001.

Le projet vise à utiliser une plate-forme de Gaz de France Production Nederland (Proned) pour séquestrer du gaz carbonique par 3500 à 4000 m de profondeur. Le gisement K12B contenait à l'origine 14 milliards de m3 de gaz naturel avec une
teneur en CO2 de l'ordre de 13 %. Exploité depuis 1987 le gisement de gaz est presque épuisé aujourd'hui. Le gaz produit est traité sur la plate-forme de production et le CO2 extrait du gaz naturel est rejeté dans l'atmosphère.

La phase pilote du projet permettra d'enterrer 10.000 tonnes de CO2 en six mois, voire le double si elle est prolongée pendant un an.
La phase industrielle, à partir de 2005, permettra d'exploiter des petits gisements de gaz off-shore néerlandais, dont la teneur en CO2, trop forte, empêche actuellement la mise en valeur. A plein régime 480.000 tonnes de CO2 pourront être stockées chaque année.

Les solutions techniques pour réduire les émissions de CO2 industriel sont de trois types, généralement, mises en œuvre en parallèle :
- La maîtrise de l'énergie, avec l'amélioration des rendements énergétiques et l'utilisation rationnelle de l'énergie.
- L'évolution du « mix » énergétique, avec le remplacement des combustibles à forte teneur en carbone (charbon, pétrole) par des combustibles à teneur en carbone réduite (tel que le gaz naturel) et le recours aux énergies non-émettrices de CO2 telles que les énergies renouvelables.
- La gestion du cycle du carbone , avec l'amélioration de la gestion des stocks naturels de carbone (augmentation des puits naturels de carbone ou séquestration biologique : forêts, sols) et le développement des techniques industrielles de capture et de stockage des rejets de CO2.

Le problème principal de la récupération du CO2 issu des effluents gazeux est en général sa faible concentration pouvant varier, dans les fumées et selon le type de procédé, de quelques pour cents à environ 20 %. Plusieurs techniques sont alors possibles pour piéger le CO2 émis par une combustion : la capture post -combustion (traitement des fumées où les concentrations en CO2 sont faibles), la décarbonation pré-combustion (combustion d'hydrogène produit par vaporeformage et capture du CO2) et l' oxycombustion (combustion à l'oxygène).
Les coûts de la capture du CO2 dépendent a priori de la composition des effluents (combustible utilisé, excès d'air…), du volume d'effluent à traiter (puissance de l'installation) et du type d'installation.

Le mode de transport du CO2 le plus pratique reste le transport par gazoducs. Il fait appel à des technologies relativement bien connues, et est actuellement employé aux Etats-Unis où plus de 1 000 km de pipelines sont installés pour le transport de dioxyde de carbone. Des navires peuvent également être utilisés pour transporter le CO2 sous forme liquide sur de longues distances : ces bateaux ont des caractéristiques proches de ceux utilisés pour le transport du Gaz de pétrole liquéfié ( GPL).

Plusieurs options sont envisageables pour le stockage du CO2 : utilisation de réservoirs souterrains naturels (réservoirs épuisés de pétrole et de gaz, gisements houillers non exploitables, aquifères salins et cavités salines) ou le stockage dans les océans.
Les gisements de Pétrole et de Gaz naturel épuisés représentent un potentiel de stockage estimé entre 500 et 2 000 Gt ( milliards de tonnes) de CO2, pour un coût de stockage estimé à quelques euros par tonne de CO2.
Dans le cas de l'injection en nappe aquifère saline , la fourchette est encore plus large : de 320 à 10 000 Gt ( milliards de tonnes) de CO2 : cette solution est expérimentée depuis plusieurs années sur le site de Sleipner en Mer du Nord Norvégienne, où un million de tonnes de CO2 sont injectées annuellement.

Réactions32 réactions à cet article

Re:séquestration CO2

Je cherche moi aussi les différents moyens de capturer ce CO2. Est-il notamment possible de pieger le CO2 de l'atmosphère ?

Marci !

Ludo Signaler un contenu inapproprié
apporter mon aide....

Très préoccupé par les problèmes environnementaux, j'aimerais vraiment faire avancer les choses. PB : je travaille dans l'informatique, et n'ai donc aucune formation dans le domaine environnemental.
Comment puis-je faire, à 27 ans, pour "m'introduire' dans le milieu, et ainsi sauver la planete (ou du moins essayer....).
Merci très beaucoup !!!!

Ludo Signaler un contenu inapproprié
Super d'accord !

Suis entièrement d'accord avec toi ! Malgrès toutes les mises en garde alarmistes des scientifiques (pourtant bien renseignés), on continue à chercher des pseudo solutions. LA solution est certainement de couper court au problème !Celà passe par les dirigeants (c'est pas gagné !), mais aussi (et surtout ?) par chacun d'entre nous : malheureusement, bien peu font d'effort....
sniff : où donc allons nous tous....

Ludo Signaler un contenu inapproprié
Re:oui mais....

"vEt un mouvement tectonique qui fait tout remonter d'un coup alors?"

Ce n'est peut-être pas totalement impossible, mais il faut se rappelr que les couches souterraines en question ont contenu du gaz naturel (bien plus dangereux que le CO2) sous pression pendant des centaines de millions d'années, prouvant ainsi leur étanchéité.

cyril Signaler un contenu inapproprié
oui mais....

Assez bon article. En tout cas sujet vraiment passionant et qui devrait être, je pense, la principale préoccupation des années à venir (le réchauffement climatique). Je trouve quand même que l'article manque un peu de clarté sur les détails techniques, les avantages, mais surtout les inconvéniants d'un tel système qui, il est vrai parraît vraiment prométeur.
J'espère vraiment que ce système fonctionnera et tiendra ses promesses, sinon on est vraiment dans de beaux draps, croyez-moi....
Signé: un jeune étudiant en environnement, préoccupé par un futur qui s'annonce douteux...

doud Signaler un contenu inapproprié
Stokage du CO²

Bon article

Anonyme | 10 mars 2004 à 23h06 Signaler un contenu inapproprié
séquestration CO2

je me posai la question: tous ce CO2 qui pourrait etre séquestré, n'y aurait-il pas moyen de l'utiliser à quelquechose?

tony | 10 mars 2004 à 23h24 Signaler un contenu inapproprié
efftet de serre ou exploitation plus importante?

"La phase industrielle, à partir de 2005, permettra d'exploiter des petits gisements de gaz off-shore néerlandais, dont la teneur en CO2, trop forte, empêche actuellement la mise en valeur."
On peut s'interroger sur le but caché de cette nouvelle technique de stockage du co2 et il apparait que l'objectif est une exploitation encore plus intense de nos energies fossiles.. quand va t'on remettre en question nos modes de consommation, de production? Stocker du Co2 est ce vraiment une démarche de développement durable? EDF devrait arrêter de mettre la tête dans le sable et devrait mettre un coup de collier sur les énergies renouvelables. Un récent rapport de scientifiques américains parle de 20 années plus ou moins paisibles avant un terrible chaos mondial!! Cela donne tout de même à réfléchir sur les vraies orientations à suivre car le temps est compté..
Arrêtons de bricoler et commençons à nous intérresser à un thème très prometteur et inévitable: la Décentralisation Régionale énergétique au niveau Européen bien sûr!!!

manu | 11 mars 2004 à 10h26 Signaler un contenu inapproprié
Re:oui mais....

Et un mouvement tectonique qui fait tout remonter d'un coup alors? Ca peut être sacrément dangereux ce stockage, non?

Caryl | 16 mars 2004 à 23h42 Signaler un contenu inapproprié
Vraiment ?

Sujet ou l'Humanité montre son comportement de virus ?

je laisse ici qq liens répondant aussi au sujet :
http://www.ieagreen.org.uk/sr2p.htm
(40 à 60 euros la tonne de CO2 stockée, on parle aussi de lac sous marins, ou le CO2, à 3000 m de profondeur pourrait etre laissé en phase liquide, lacs de CO2)

http://www.europarl.eu.int/workingpapers/agri/ch3-2_fr.htm
(la fixation par la biomasse )

http://www.developpement-durable.psa.fr/fr/index_actualite.php?niv1=0&niv2=02&id=654
( 1.5 euros / tonne ? )

http://www.afgaz.fr/doc/Thiez-Rauch.ppt
(40 euros de pénalités européennes par tonne de CO2 non stockée, 100 Euros à partir de 2008)

Je travaille dans le domaine énergétique & sur les engagements liés au protocole de Kyoto, j'ai actuellement un préférence pour le stockage en biomasse de type peugeot, car il a des avantages sociaux que les technologies de stockage en cavité n'offrent pas.

je recherche tout type d'infos sur la relation "stockage biomasse <-> concentration de CO2"
( Pkoi les aquariophiles enrichissent l'eau de leur aquarium en CO2 ? quels sont les risques à réaliser celà à grande échelle ? l'impact est il bénéfique sur la silviculture ?

N'hésitez pas à me contacter, pour que les générations suivantes ne manquent pas d'air non plus ...

A+

botiou | 04 novembre 2004 à 10h15 Signaler un contenu inapproprié
Et alors ?

Sujet ou l'Humanité montre son comportement de virus ?

je laisse ici qq liens répondant aussi au sujet :
http://www.ieagreen.org.uk/sr2p.htm
(40 à 60 euros la tonne de CO2 stockée, on parle aussi de lac sous marins, ou le CO2, à 3000 m de profondeur pourrait etre laissé en phase liquide, lacs de CO2)

http://www.europarl.eu.int/workingpapers/agri/ch3-2_fr.htm
(la fixation par la biomasse, l'europe mentionne les OGM pour booster la fixation )

http://www.developpement-durable.psa.fr/fr/index_actualite.php?niv1=0&niv2=02&id=654
( 1.5 euros / tonne ? )

http://www.afgaz.fr/doc/Thiez-Rauch.ppt
(40 euros de pénalités européennes par tonne de CO2 non stockée, 100 Euros à partir de 2008)

Je travaille dans le domaine énergétique & sur les engagements liés au protocole de Kyoto, j'ai actuellement un préférence pour le stockage en biomasse de type peugeot, car il a des avantages sociaux que les technologies de stockage en cavité n'offrent pas. (gestion par les producteurs locaux d'essence fruitière ou rare )

je recherche tout type d'infos sur la relation "stockage biomasse <-> concentration de CO2"
( Pkoi les aquariophiles enrichissent l'eau de leur aquarium en CO2 ? quels sont les risques à réaliser celà à grande échelle ? l'impact est il bénéfique sur la silviculture ?

N'hésitez pas à me contacter, pour que les générations suivantes ne manquent pas d'air non plus ...

A+

botiou | 04 novembre 2004 à 10h20 Signaler un contenu inapproprié
Re:séquestration CO2

bonsoir
j'ai une recherche sur le capture et le stockage du co2 s'il vous plait ,je veux avoir :-les techniques de capture du co2.
-du stocker
j'attend votre reponse
merci

wassim | 28 septembre 2005 à 20h23 Signaler un contenu inapproprié
Sans sujet

Pas de message

Anonyme | 28 janvier 2006 à 12h06 Signaler un contenu inapproprié
Sans sujet

Pas de message

Anonyme | 28 janvier 2006 à 13h23 Signaler un contenu inapproprié
C'est bien joli la CCS mais pour combien de temps.

Personnellement j'ai un peu étudié le sujet pendant mon stage en DESS Economie et Politique de l'Energie et j'avoue que même si la CCS (Carbon Capture and Storage) représente un certain potentiel pour réduire les émissions de CO2, ce n'est en aucun cas une solution miracle : d'abord il y a le problème de la surconsommation d'énergie qu'implique la capture du CO2 à la sortie des centrales (on emet encore un peu plus de CO2 en essayant de le capturer résultat : non seulement l'effet positif de la capture est atténué mais en plus le prix de l'électricité produite augmente), ensuite, même si des technologies existent pour le transport du CO2 capturé, il faut savoir qu'on parle de plusieurs dizaines de G tonnes de CO2 émises chaque année (24 Gt en 2002 dont la moitié d'origine électrique), dans des zones où les capacité de stockage ne sont que rarement à proximité des lieux d'émission (ce qui augmente considérablement les coût de transport)... On peut encore parler du fait que le prix d'un quota d'émission d'une tonne de CO2 sur le marché européen des quotas est encore pour le moment très très inférieur au coût total de capture transport et stockage d'une tonne de CO2 (26$/t en février contre 50 à 100 $/t pour la CCS ) dans ce contexte qu'est ce qui peut pousser les investisseurs vers ce type de technologies ?
Finalement, j'ai calculé à partir de chiffre de l'AIE, et de G. Plouchard (Les enjeux de la séquestration géologique du CO2, 2004,IFP) que les régions responsables de 70% des émissions d'origine électrique (USA, Canada, UE, Chine, Japon, Corée, Inde) ne pourraient stocker (sur place c'est a dire dans un périmètre de 1000 km pour réduire les coûts de transport) que 34,8% de leurs émissions cumulée sur la période 2020-2060... (ces chiffres n'engagent que moi biensur)
Autrement dit, et pour parler en terme d'année de stockage (calculé en fonction des capacités de stockage sur place sur la base des émissions estimées par l'AIE en 2020), en moyenne la CCS permettrait de stocker les émissions annuelles de ces régions pendant seulement 14 ans... c'est pas vraiment du très long terme pour une solution miracle !!!
Aussi et pour finir, je suis entièrement d'accord avec les personnes qui se demandent pourquoi ont cherche à trouver des solutions pour pouvoir continuer de polluer (avec les energies fossiles) plutot que de développer les EnR qui elles représentent la vrai solution selon moi...

Caro

punkarot | 05 mai 2006 à 18h13 Signaler un contenu inapproprié
Les bras m'en tombent ...

Je suis sidéré que lorsque l'on parle de stockage géologique profond de déchets nucléaires, cela émeut les écologistes de tout poil, alors que l'on parle de quelques milliers de tonnes de matériaux confinés (solides), et que dans le même temps, personne ne s'inquiète de la perspective de stocker des dixaines de millions de tonnes de CO2 dans le sous-sol (non confiné). Qui peut garantir qu'il ne remontera jamais ? Rappelez-vous des dégâts que peuvent faire un dégazage de CO2 dans un lac volcanique ...
Présenter la séquestration du CO2 comme une solution à l'émission de GES est donc une vaste escroquerie !

nobody | 24 septembre 2006 à 17h25 Signaler un contenu inapproprié
Sur le site du GIEC : EFFARANT

Moi aussi. Sur le site du GIEC il y a un document expliquant les possibilitéd pour stocker le CO2. EFFARANT: lacs de CO2 liquide dans les grands fonds marins, saturaton des eaux de mers en CO2, etc....et pendant ce temps, on dégaze les lacs tueurs du Cameroun

michel | 18 mai 2007 à 08h57 Signaler un contenu inapproprié
bourrage de crâne

L’intoxication mentale mondiale


A la fin du 18° siècle et au début du 20°, circulaient des hypothèses farfelues pour expliquer l’incompréhensible. On notera :

- le fluide calorique que les lois de Joule vont anéantir mais qui restera dans les esprits littéraires pour faire croire à la pompe à chaleur aux rendements supérieurs à l’unité.
- Le mouvement perpétuel pour lequel il faudra attendre le début du 20° siècle pour voir refuser les brevets par l’Institut de la propriété industrielle.
- La génération spontanée que seul le grand Pasteur réussit à éradiquer.
- L’effet de serre provoqué par des gaz erratiques particuliers ce qui entraînait la notion de lévitation des gaz lourds par convexion, dilution et courants d’air.

De nos jours ne subsistent de ces ragots d’ignares, que la pompe à chaleur et l’effet de serre.

De ces deux là, seul l’effet de serre connaît une exploitation commerciale en devenir. Cette exploitation est concentrée sur le gaz carbonique qui nourrit nos végétaux, avant de nourrir les hommes et les animaux.

Comment gagner de l’argent avec le gaz carbonique ?

La Société l’Air Liquide, un de nos meilleurs placements boursiers dits « de père de famille », vous communiquera les cours de vente au détail du CO2 comprimé dans des bouteilles d’acier.
Le CO2, sans être rare par rapport à la demande, ne se trouve pas disponible n’importe où. On peut le récupérer, assez propre, dans les cuveries de fermentation. Moins pur, vous le trouver sortant des sols volcaniques. Alors, direz-vous, pourquoi ne pas le prendre là où il est sensé provoqué le réchauffement climatique en vitrifiant notre atmosphère, par convexion ou dilution ?
Parce que à raison de trois litres de CO2 pour 10000…litres d’air ce n’est pas une mince affaire. Rendez vous compte ; C’est comme s’il vous fallait trouver trois billes noires insérées dans un tas de neuf mille neuf cent quatre vingt dix sept billes blanches, du même diamètre. C’est ce qu’on appelle chercher une aiguille dans une botte de foin.

« Mais ! Monsieur ! Vous n’allez pas me faire croire qu’il n’y a que trois billes noires dans près de dix mille billes blanches pour changer le climat. Il y en aurait-il le double, soit 200% que cela ne changerait rien à la chose. Donc vous me mentez et les « scientifiques » du GIEC rectifieront vos mensonges »

« Ah bon ! Vous ne voulez pas me croire parce que vous ne voulez pas apprendre les propriétés des gaz ? »

« Non Monsieur ! Je ne vous crois pas parce que vous n’êtes pas le patron du CNRS, ni de l’ADEME. Tous les dirigeants politiques le confirment. C’est même écrit dans les journaux »

« Alors si c’est écrit dans le journaux c’est que c’est vrai. Donc, désormais vous paierez pour récupérer un gaz que les autres vendront »

« Non Monsieur « ils » ont déjà commencé à le stocker dans la terre et ce n’est pas pour le vendre »

« Ah Bon ! Mais dites-moi : j’ai besoin de l’échelle ; Tenez bien le pinceau.

Des dérives encore plus graves : les biocarburants

« Parfaitement, les journaux le disent : la France st toujours en retard, même sur le Brésil qui roule au sucre de canne. Pardon à l’éthanol »
« Détrompez-vous cher Monsieur et un peu de patriotisme ! Que diable ! En effet, dès 1938 la France carburait à l’alcool et pas seulement dans le pinard et le pastis. Les excédents vinicoles et les marcs des vendanges étaient distillés. Ce n’était pas une mesure économique, mais politique, si on ne voulait pas voir le Sud vinicole se révolter avec violences. C’était déjà arrivé. Cet alcool était additionné à l’essence pour livrer un carburant au rabais appelé CARBURANT NATIONAL. Il était considéré, à juste titre, comme une belle saloperie. La consommation augmentait, le moteur peinait, n’avait plus de reprise, d’autant plus que les véhicules français étaient sous-puissants donc d’un très mauvais rendement, puisqu’il fallait les pousser à leurs limites. Vous voyez qu’on n’a pas attendu les Brésiliens et qu’on en a tiré une leçon qu’ils tireront plus tard à leur tour »

Ce qu’on a fait en 1938 pour nos vignerons, l’Etat moutonnier s’apprête à le refaire pour nos betteraviers, enfants gâtes du blocus continental napoléonien. On va même l’étendre à toute l’agriculture en comblant les jachères imposées par l’EUROPE de Bruxelles.

Curieuse démarche de la pensée universelle. Nos « Marie Chantale » de l’écologie nous bourrent le mou avec l’appui des médias. Incapables de faire un simple calcul énergétique ou financier ils plaident pour éradiquer la « faim dans le monde » en conseillant aux affamés de produire de la nourriture pour fabriquer un mauvais carburant.
Il y a quelques années, la presse spécialisée dans le sensationnel pseudo scientifique, celle qui répand les âneries de l’effet de serre, claironnait qu’on avait réussi à extraire ou synthétiser des protéines à partir du pétrole. Les mêmes plaident, maintenant, pour transformer notre nourriture en carburant. IL faut vraiment que le lecteur ait une toute petite cervelle pour ne pas s’apercevoir qu’on se « paie sa tête ».
Gille de Gennes vient de mourir. Sa grande âme n’aurait pas admis ces supercheries. Mais il n’est pas seul à refuser de suivre les papagalos de l’écologie officielle.

artilleur | 27 mai 2007 à 18h05 Signaler un contenu inapproprié
la sequestration du CO2 est une erreur tragique

La sequestration du CO² est avant tout une séquestration du dioxygène contenu dans l'air. Pour une tonne de carbone pur brûlé et séquestré, vous retirez 2.6 tonnes de dioxygène. La pression partielle de dioxygène va baisser de manière dramatique ouvrant le lit à d'autre gaz à effet de serre

LE REMEDE EST PIRE QUE LE MAL

douds | 30 juin 2007 à 09h41 Signaler un contenu inapproprié
Re:la sequestration du CO2 est une erreur tragique

Pas d'accord: Quand l'Humanité aura brûlé tous les 3400Gt de charbon recencés ce jour (actuellement au rythme de 3Gt/an, ça fait encore 900ans), la teneur en Oxygène de l'air passera de 21% à 20.8 %. Pas de chance pour l'argument.
Donc je crains que les économistes ne résistent pas à l'attrait de l'énergie charbonnière (la moins chère aujourd'hui). Déjà les producteurs d'électricité de grande taille déclarent que quelque soit le coût de la taxe CO2 et/ou de la séquestration du CO2, leur charbon restera compétitif et sera utilisé en masse dans les pays en voie de développement (Inde, Chine, on pourraît comprendre) mais aussi les "grands pays riches" (USA, Canada, Australie et là on ne comprend pas). D'ailleurs qui ne veut pas signer le protocole de Kyoto? Ceux là même.
Donc achetons des maillots de bain, achetons une maison en Norvège sur les hauteurs pour être parés au réchauffement et montée du niveau des océans, ce n'est pas fini de monter.

Herve | 06 juillet 2007 à 19h48 Signaler un contenu inapproprié
Re:Les bras m'en tombent ...

Mais tout s'explique: Le CO2 n'est pas la manne revendicatrice des écolos anti-Nucléaires: vous prouvez par là leur idéologie. Tout le monde fait du CO2 à toute vitesse mais nul ne veut se reconnaître responsable car cela toucherait SA liberté. Alors ON se défausse avec des éoliennes, ON s'extasie sur le Danemark qui a dû stopper le développement de cette poétique énergie à 18% de ses énergies renouvelables, c'est à dire 4% de l'énergie qu'ils consomment et restent les plus grands gaspilleurs de Carbone de l'Europe.
Mais ils ne sont pas fous et redresseront la barre tôt ou tard, une fois l'idéologie mise à mal par la dure réalité.
Quand au "risque" que vous citez, je crois qu'il faut vous amener à considérer certaines réalités: Il y a des gisements naturels de gaz en Mer du Nord inexploitables car à trop fort taux de CO2 (60%). Mais cette constatation est la PREUVE que le CO2 est resté gentiement cloîtré dans ces gisements peu profonds pour des durées géologiques. C'est encore plus vrai pour les gigantesques gisement de gaz naturel (méthane) qui diffuse 65% plus vite que CO2.
Ce que je crains est que cette séquestration de CO2 dans les anciens gisements gaziers (déjà quasi équipés pour) soit une magnifique excuse pour continuer dara dare à construire des centrales au charbon (car le nucléaire est encore un peu mal vu de certaines opinions publiques allemandes, belges, italiennes et suédoises) malgré les 4Gt/an actuels: Ce qui constitueront un chèque en blanc pour les prochains 50ans (faut bien amortir les centrales) en disant "on pourra toujours le séquestrer dans quelques années quand la technologie sera prête".

Herve | 06 juillet 2007 à 20h05 Signaler un contenu inapproprié
Re:C'est bien joli la CCS mais pour combien de te.

Je pense que de se limiter à 1000km est trop restrictif en effet. Cependant sous l'effet de régulations publiques qu'il faudra bien un jour émettre, ils transporteront leur CO² plus loin, comme pour le gaz naturel (au double du prix au km) et l'enterreront dans les gisements de gaz naturel déjà épuisés. Remarquons qu'un CH4 ne crée qu'un seul CO2, donc volume pour volume, ça colle. Par contre pour le charbon, pas du tout, il n'est pas un gaz et son extraction ne libère pas d'espace pour y stocker son CO².
Alors ils iront dans les aquifères profonds, ce n'est pas un vrai problème car l'enfouissement des plaques océaniques sous les continents génère de gigantesques quantités de CO² métamorphique dont une infime partie s'échappe, moins de 1%, là où il y a un conduit profond, le volcan.
Ce que je crains le plus, c'est l'effet "d'excuse" que le réalisme de la CCS donne aux producteurs d'électricité charbonnière (Allemagne, Angleterre, Danemark, USA, Canada) pour se redéployer de plus belle au charbon une fois la "bulle éolienne" retombée.
Quand aux énergies renouvelables, la seule que je vois solide, c'est la Biomasse, non poétique mais importante (1800KWh / m² en Europe moyenne) stockable et de simple technologie. Mais ce n'est pas facile de transformer la vie agricole surtout qu'il n'y a pas de schéma clair choisi pour y aller. Savez-vous que l'ancienne métallurgie du Fer jusqu'il y a 150ans, tournait avec du charbon de bois come combustible et exploitait les forêts françaises par coupe et replantation en cycle de 25ans? C'est le charbon de terre plus économique et tout fait qui l'a tuée.

Herve | 06 juillet 2007 à 20h21 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:séquestration CO2

Oui, par lessivage massif de l'air ambiant. J'ai évalué la quantité de CO2 aérien qui traverse un tour EdF par an: 540 tonnes, une paille, alors qu'une centrale charbon de même puissance électrique libère 8.6 millions de tonnes de CO2 chaque année.
Seule la plante extrait lentement et gratuitement le CO2, mais faut pas la bousculer ni la brûler comme au Brésil, charmant pays qui par ses brûlis annuels (que le gouvernement n'arrive pas à stopper), émet le 1/4 du CO2 annuel de la planète Terre.
L'Océan aussi, qui le stocke temporairement sous forme de sucres dont une infime partie précipite sous forme de calcaire des coquilles, soit un rythme de 2Gt/an je crois, le 1/5 du rythme actuel des rejets anthropiques.

Herve | 06 juillet 2007 à 20h34 Signaler un contenu inapproprié
Re:bourrage de crâne

Alors selon vous, il n'y a pas de problème et continuons à brûler charbon, pétrole et gaz sans soucis? Quelle est votre position, en fait quelle responsabilité environnementale acceptez-vous de prendre?
Hervé

Herve | 06 juillet 2007 à 20h37 Signaler un contenu inapproprié
l'autre voie

Au lieu de penser à l'enfouissement qui permettra à certaines sociétés de s'en mettre plein " les fouilles" pourquoi ne pas envisager l'utilisation de ce C02 à but de transformation, la croissance des plantes ou l'injection de C02 dans les foréts, que sais je encore une réflexion quant à cette utilisation

ohcnas | 08 janvier 2008 à 12h34 Signaler un contenu inapproprié
Re:efftet de serre ou exploitation plus importante

Bonjour, juste une remarque : EDF produit principalement de l'énergie d'origine nucléaire ou hydrauliques, qui sont finalement très peu emissives de CO2 ... donc ne pas incriminer EDF à ce sujet.
Une des principales sources d'économie est aussi le transport ...

Bilabong | 21 janvier 2008 à 13h34 Signaler un contenu inapproprié
honteux !

"remplacer les émissions de CO2 par du gaz naturel" je rèves.

sachant que le gaz naturel est essentiellement constitué de méthane, gaz à tres fort effet de serre (20 à 60 plus que le CO2 suivant le mode de calcul) et que les pertes dans le réseau de distribution sont non négligeables, on peut donc considérer que l'objectif proposé est d'augmenter les émissions de gaz à effet de serre. continuez ainsi et l'humanité va définitivement à sa perte !!

pborg | 10 janvier 2009 à 15h18 Signaler un contenu inapproprié
le vrai cout de la séquestration du CO2

aucun industriel ne se risque à la séquestration du CO2 ni n'est pret à le faire pour une simple raison : il ne coute pas vraiment quelques euros par tonne mais plusieurs centaines.

La capture du CO2 nécessite de le séparer de la source industrielle. cette séparation a d'abord un cout énergétique important de l'ordre de 100 à 150 kJ/mole de CO2 sur la base des techniques d'absorption chimique utilisées dans les centrales à charbon. Il n'est pas garanti qu'on puisse faire aussi bien dans la plupart des cas industriels. cela se chiffre au minimum à 60 €/tonne de CO2, installation chimique comprise (et donc pas quelques euros)
le transport ne coute pas grand chose dans la mesure où on a les pipelines (à construire) et l'autorisation administrative qui va avec.
reste l'épineux probleme du stockage. la ca ne coutera pas non plus quelques euros. en effet on va stocker le CO2 sosu forme gazeuse au lieu du liquide (pétrole ou gaz) qui y était avant. donc au cours du temps, le gaz va s'échapper et rejoindre l'atmosphère (temps plus ou moins court, en fonction des risques sismiques entre autres). quant au stockage sous-marin il a été récemment abandonné par les "experts" car considéré comme non viable.
reste après à rémunérer les habitants qui vivront au dessus de cette poudrière.
un seul mot : bourrage de crane, qui mériterait une dénonciation pour publicité mensongère, voir eplus car il incite à continuer à utiliser les sources d'énergie très polluantes que sont le charbon et le très dangereux gaz naturel, une des principales sourcse d'émission de méthane dans l'atmosphère.

pborg | 10 janvier 2009 à 15h36 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:bourrage de crâne

Tant qu' aucune preuve scientifique tangible ne sera publiée.
Tant que les climatologues ne se seront pas tous mis d'accord sur un modèle valable de simulation du climat.

Le CO2 est peut-être un facteur du réchauffement climatique constaté ces dernières années mais,
Tant que l'influence de chaque paramètres (notamment ceux relevant d'un comportement chaotique) ne sera pas déterminée de façon précise.

Les profanes (et j'en fait partie) doivent se contenter d'écouter les scientifiques et de suivre le principe de précaution inscrit dans la constitution française.

L'hystérie collective est incroyablement négative.

SR | 07 décembre 2009 à 17h50 Signaler un contenu inapproprié
CSG

ENERGIE
Le nouveau Lobby “technologique” du captage et du stockage du CO2 Par: Y.Mérabet
Au fait, le captage et le stockage du CO2 désignent une succession de procédés technologiques consistant à capter le dioxyde de carbone (CO2) présent dans les gaz rejetés par l'industrie, à le transporter et à l'injecter dans des formations géologiques. Les méthodes de séquestration sont loin d’avoir fait leur preuve sur le long terme et ce n’est qu’un prétexte pour la naissance de nouveau lobby “technologiques”, après le lobby pétrolier qui contrôle toutes les nos réserves pétrolières, ce véritable coupable de la libération massive du CO2 dans l’atmosphère.
La mission principale du captage et stockage du CO2 (CSC) est la réduction des émissions de CO2 dues à la combustion de l’énergie fossile à des fins industrielles en premier lieu le charbon et le pétrole et les gaz conventionnels et non conventionnels. Selon le degré de respect de la règlementation de la lutte contre le réchauffement climatique par les Etats, il pourrait être dans les autres secteurs de l’industrie, qui émettent beaucoup de CO2 comme la cimenterie, le raffinage, la sidérurgie, la pétrochimie, la transformation du pétrole et du gaz, etc. Une fois capté, le CO2 est transporté vers une formation géologique adaptée, dans laquelle il sera injecté afin de l'isoler à court terme de l'atmosphère. Les conséquences des modifications de la biomasse sont actuellement imprévisibles, car les processus bio-réactionnels ont étés peu étudiés dans les conditions correspondant à celle d’un stockage de gaz acides. Cette capture et ce stockage du CO2 à la manière ‘hypocrite’ dans un réservoir naturel, ne se passera pas sans conséquences graves dans le moyen et long terme, car cette pratique est une source de fort déséquilibre thermodynamique (du coté mécanique), mais aussi peut perturber le fonctionnement biologique dans le réservoir. Du coté écologie et lutte contre le réchauffement climatique, il est certain que cette ‘technologie laboratoire’ et loin de servir cette lutte, bien au contraire dans le long terme il faudrait s’attendre à des transformations imprévisibles dangereuses de l’écorce terrestre. La consommation de l’énergie fossile nécessaire au maintient du niveau de développement des pays fortement industrialisés et à l’accroissement du niveau de vie celui des pays émergeants, s’accompagnera par des émissions croissantes de rejets du CO2 dans l’atmosphère, qu’il faudrait le ‘cacher’ sous terre, au même titre que les déchets nucléaires. Cette pratique insolente pour le mépris de notre terre, nous rappelle celle ‘d’un homme malade qui cache ses crachats sous son lit’. A cet effet, nous exprimons nos craintes sur l’invocation de la possibilité de séquestration qui pourrait conduire certains Etats à ne pas s’adopter à ce nouveau comportement mondial de réduction du niveau de la consommation ou à ne pas soutenir des politiques énergiques en la matière, ainsi que le reste des résolutions sur la question du réchauffement climatique. Il y a également accord sur le fait que la séquestration, certes ‘ incontournable’ pour les pilleurs de la planète, sera chère et posera des problèmes d’environnement, elle restera qu’un moyen. « curatif » contre les émissions et une façon de tromper les écologistes. D’autres moyens que la nature a développés pour absorber le surplus du CO2 de l’atmosphère sont plus humaines et justes, comme la reforestation par exemple. Cela semble beaucoup moins absurde de planter des arbres que d’aller enterrer du CO2 sous terre comme si la croute terrestre n’appartient plus à la terre! Quand on sait le coût d’une (1) tonne de CO2 dégagé dans l’atmosphère fait des dégâts évalués à plus de 2000 $ et que des milliers, sinon des millions d’Ha de nos forêts ont été détruites ou brulés, sachant qu’une superficie de 300 Km2 peut absorber 1 000 000 de tonnes de C02 en plus de ses innombrables effets bénéfiques pour l’homme et la nature. Il serait quand même utile de replanter des arbres partout et là ou on le peut. La forêt reste le seul moyen pour absorber définitivement les rejets délibérés du C02 que l’homme méchant fait jaillir de la terre. Certes le combat contre le réchauffement climatique est du long terme, que les pauvres doivent mener contre les riches, car ils ont besoin de vivre, mais viendra le jour ou nos enfants verront les effets, ils nous salueront d’avoir redonné vie à leur planète et oublieront notre malédiction. Les méthodes de séquestration sont loin d’avoir fait leur preuve sur le long terme et on n’y voit qu’un prétexte pour la naissance de nouveaux lobbies “technologiques” et des Etats corrompus : après le règne du lobby pétrolier sur la planète, voilà les véritables coupables de la libération massive du CO2 dans l’atmosphère depuis le siècle dernier.
La séquestration du C02, une bombe à retardement
Quand au stockage du CO2, les plantes font cela très bien depuis des millions d’années (c’est grâce à cela entre autre que le pétrole est apparu sur terre puisqu’il est issu par la transformation des plantes sous l’effet de la pression et de la température dans l’écorce terrestre, lors des mouvements tectoniques des plaques; ça prend quelques millions d’année, c’est bien pour cela qu’on ne parle pas de renouvelable, du moins à l’échelle humaine…). Des exemples naturels laissent penser que la séquestration longue durée est possible, mais non sans risques : certains gisements de gaz naturel contiennent une proportion importante de CO2, conservé sous pression depuis des millions d'années. Néanmoins, des fuites naturelles existent, parfois mortellement brutales comme dans le lac Monoun (1984) ou dans le Lac Nyos où l'émission soudaine d'une énorme "bulle" de CO2 a en 1986 tué 1700 personnes et des milliers d'animaux. Dans le cadre du Protocole de Kyōto, les entreprises séquestrant le carbone éviteraient des taxes et pourraient vendre leurs droits d'émission, tout en pouvant bénéficier de subventions et programmes de recherches, une règlement ne concernant plus les pays pauvres et en tète l’Algérie a industrie obsolète. D’une manière ou d’une autre, personne n'est capable d'affirmer que le carbone aujourd'hui présent sous forme de charbon dans le sous-sol ne se retrouvera pas demain dans l'atmosphère sous forme de CO2, participant ainsi à l'effet de serre. Le stockage géologique du CO2 est la seule façon de s'assurer, sans hypothèse hasardeuse sur l'action de l'homme dans des siècles, que ce carbone ne participera pas au réchauffement climatique. En 2006, le géologue américain Youcef Kharaka lança le message suivant à propos du stockage géologique du CO2 : quand on injecte du CO2 dans un aquifère profond, il déclenche une cascade de réactions chimiques qui pourraient mettre en cause l'étanchéité du stockage. Une alerte reprise par plusieurs articles de presse et sur le Net.
A l'origine de l'annonce de Youssef Kharaka, une expérience d'injection de CO2 dans le sous-sol. Menée sur le site de Frio, dans le golfe du Texas, elle s'est déroulée en octobre 2004. Les scientifiques ont injecté 1 600 tonnes de gaz carbonique dans un puits creusé à 1 500 mètres de profondeur. Là, se trouve une couche de grès, perméable, poreuse, chargée en saumure. Puis ils ont mesuré, grâce à un puits d'observation distant de 30 mètres et par des prélèvements d'échantillons, les conséquences géochimiques de l'opération. En injectant ainsi du gaz carbonique, la saumure a baissé son pH drastiquement de plus de 6 aux environs de 3. Cette acidification brutale contribue à une dissolution rapide de minéraux carbonatés et au largage d'ions métalliques ainsi que de molécules organiques. Kharaka se posa la question : est ce que ces transformations géochimiques vont-elles se traduire par la «formation de chemins vers la surface», permettant ainsi le retour du CO2 à l'atmosphère ? Les métaux et composants organiques toxiques mobilisés peuvent-ils se retrouver ailleurs, dans des nappes d'eau utilisées ? Au final, faut-il abandonner l'idée du stockage géologique? La séquestration du CO2 intéresse un grand nombre de chercheurs et de décideurs, ainsi que le public, mais ne semble pas être une solution disponible à court terme ni opérationnelle à grande échelle à moyen terme. Des expérimentations sont en cours et une dizaine de projets d’envergure industrielle pourraient être opérationnels en 2010, mais ils resteront insignifiants par rapport aux émissions mondiales d'environ 25 milliards de tonnes/an de CO2. Pour séquestrer rien que 10% de ces émissions, il faudrait environ un millier projets de grande envergure, et plusieurs centaines de sites sécurisés, ainsi que des milliers de kilomètres de pipe-line pour enfin de ne rien faire avec ce CO2.
Actuellement, des institutions comme Sonatrach, BP, Statoil, l’UE, ou encore le département US de l’énergie, ont contribué au financement du projet pour suivre le comportement des gaz dans le sous-sol à In Salah, utilisant le réchauffement climatique comme prétexte, leur intérêt c’est de faire du business, que du business. L’Algérie est utilisée par le lobby ‘technologique’ du CSG comme tremplin pour accéder aux futures gros marchés de carbone des pays de l’OPEP, qui se chiffre à plusieurs milliards de dollars. L’AIE (L’Agence Internationale de l’Energie), un instrument du lobby pétrolier mondial et des superpuissances économiques vient de saluer la réalisation du laboratoire de séquestration du CO2 de In-Salah par Sonatrach et encourage les autres pays de l’OPEP à suivre cet exemple, voilà les prémices d’une collaboration douteuse. Ceux qui est derrière le CSC sont déjà connus, les ministres corrompus des Etats du Sud, l’Agence Internationale de L’Energie, et en fin le lobby ‘Technologique’. Ce n’est plus le réchauffement climatique qui les intéresse, mais le réchauffement de leur portefeuille. De nouvelles évolutions (notamment en ce qui concerne le stockage) seront nécessaires et plusieurs obstacles devront être surmontés pour que la CSC devienne une technique de réduction déguisée des émissions de CO2 à part entière. De nombreux projets pilotes sont développés à différents stades dans le monde entier. Sonatrach est la première compagnie nationale de l’OPEP et des pays du Sud qui controverse les principes fondamentaux de la lutte contre le réchauffement climat en tendant la main au lobby ‘technologique’. Selon l'AIE, la technique du CSC pourrait être mise en place d'ici 2015 à plus grande échelle si ces projets pilotes obtiennent de bons résultats, voilà que l’enjeu des CSG qui se confirme après le sommet se confirme ?
Conclusion L’existence de conflits d'intérêts entre deux agences de l'ONU, l’Agence Internationale pour l'Énergie Atomique, dont l'objectif principal est la promotion des centrales nucléaires dans le monde. L'Agence Internationale de l’Energie désinforme la réalité et communique des chiffres gonflés sur les réserves pétrolières et gazières pour rabaisser les prix du baril au profit de l’approvisionnement des superpuissances grandes dévoreuses d’énergie Des voix s'élèvent au sein des ONG des commissions, contre les lobbies mais cela ne suffit pas encore à les faire trembler.
Les scientifiques qui osent, preuves à l'appui, se positionner contre les thèses officielles sont méprisés et décrédibilisés, ceux qui persistent voient leur carrière brisée, s'ils ne terminent pas en prison.

N.B Le Dr. Vasco du Lawrence Berkeley National Laboratory fait des recherches sur les déformations de la surface du sol suite à l'injection de CO2 à In Salah dans le Sahara algérien. Un million de tonnes de gaz sont injectées par an à environ 2 km de profondeur. L'interférométrie radar a permis d'observer une élévation de la surface du sol de de 5mm par an sur des kilomètres…



Expert en énergie (Algérian Society For International Relations)

Abrahms | 08 janvier 2010 à 23h21 Signaler un contenu inapproprié
les manières de séquestration du carbon dans l'ai.

je veu savoir comment séquestré le carbon qui surcule dans l'air.

nostra | 09 septembre 2010 à 02h31 Signaler un contenu inapproprié

Bon soir,

je voudrais bien savoir, est ce que le transporter de CO2 vers le site géologique se fait sous forme d'un fluide? si oui
est ce que c'est un fluide monophasique ?
ainsi je voudrais savoir le comment agit le vitesse d' écoulement CO2
dans les site géologique sur la séquestration?

merci d'avance

emna | 26 août 2012 à 00h56 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager