Selon ce sondage, qui conforte les résultats d'une autre enquête d'opinion menée en 2002, une très forte majorité (92%) des personnes interrogées se prononce en faveur du développement de l'énergie éolienne, essentiellement pour des raisons écologiques et économiques, mais aussi comme énergie de substitution.
Par rapport à 2002, l'énergie éolienne est encore mieux perçue début 2003. Il s'agit d'abord d'une énergie propre, sans déchet pour 55% des personnes interviewées (contre 54% en 2002), puis écologique, préservant l'environnement, naturelle (33% contre 30). Une majorité (51 contre 43%) considère qu'il s'agit d'une énergie économique tandis que 27% (contre 23) estiment qu'il s'agit d'une bonne solution de substitution par rapport aux autres énergies (notamment le nucléaire) ou en vue d'une diversification . L'attitude à l'égard de ce développement est comparable dans deux régions très concernées (Bretagne et Languedoc-Roussillon).
Au niveau national, un Français sur cinq (19%) pense que les éoliennes n'ont aucun inconvénient . Plus on est proche des éoliennes, moins les inconvénients sont jugés importants : le sondage, réalisé sur deux suréchantillons dans l'Aude et le Finistère sur des sites d'implantation d'éoliennes, fait grimper ce pourcentage respectivement à 40 et 44%.
L'évolution est la même pour l'esthétique. Si seulement 37% des Français jugent les éoliennes esthétiques, ils sont par contre 56% dans le Finistère et 50% dans l'Aude. La gène est estimée à 28% au niveau national et le bruit n'est un handicap que pour 21% des personnes interrogées. Les Français estiment que les éoliennes ne freinent pas la venue des touristes, ni au niveau national (22 % le pensent), ni dans l'Aude (16 %) ou dans le Finistère (7 %) et ne nuisent pas à la commercialisation des produits régionaux (10 % de nationaux le pensent, 11 % dans l'Aude, 6 % dans le Finistère).
Enfin, les sites considérés comme les moins gènants pour l'implantation d'éoliennes sont, en ordre décroissant, un champ à la campagne (58%), à proximité des autoroutes (46%) dans une zone ou un port industriel (42%), en haut d'une colline (36%) ou en mer (35%).
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http://www.ademe.fr/presse/Communiques/Documents/20-03RAP.pdf
Source : ADEME
Article publié le 27 février 2003