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Le premier microsatellite du CNES est en orbite

e lanceur Dnepr emportant DEMETER a décollé ce matin avec succès de Baïkonour au Kazakhstan. Les premiers paramètres de télémesure ont confirmé la bonne santé du satellite.

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Le lanceur Dnepr emportant DEMETER a décollé ce matin avec succès de Baïkonour au Kazakhstan. Les premiers paramètres de télémesure ont confirmé la bonne santé du satellite.

Une fusée russo-ukrainienne Dnepr lancée le 29 juin dernier depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan à 8 h 30 min (heure française), a mis en orbite avec succès huit satellites étrangers dont un appareil scientifique français, Demeter (Detection of Electro Magnetic Emissions Transmitted from Earthquake Regions), chargé de prévoir les séismes.

Séparé du lanceur Dnepr quelques minutes plus tard, il a été placé avec succès sur l'orbite choisie, à 710 km d'altitude et aura une durée d'exploitation d'un an.
Un premier succès pour le Centre national d'études spatiales (CNES) et la communauté scientifique avant le début de la phase opérationnelle qui devrait commencer dans 1 mois. Le satellite pourra alors se consacrer pleinement à sa mission : l'étude des perturbations ionosphériques associées aux phénomènes géophysiques naturels.

Yannick d'Escatha, Président du CNES, se félicite de ''ce nouveau succès des relations de longue date entre la France et la Russie'' .

La fusée Dnepr, dérivée d'un missile balistique intercontinental RS-20 (SS-18, ''Satan'' selon la classification de l'Otan), a également mis en orbite trois satellites américains, trois saoudiens (satellites de communications- et un italien (satellite scientifique).

Le CNES indique que ce satellite scientifique français a pour objectif de détecter et mesurer dans l'ionosphère les perturbations électromagnétiques associées aux tremblements de terre, éruptions volcaniques ou raz-de-marée (tsunamis).
Elle complétera ainsi les mesures au sol. Ces observations conjuguées permettront d'élaborer des modèles et théories susceptibles d'expliquer l'origine de ces phénomènes électromagnétiques.

La mission de Demeter devrait donc permettre de mieux comprendre voire d'anticiper les tremblements de terre.
Demeter devrait survoler environ 400 séismes de magnitude supérieure à 5 entre 0 et 5 heures avant le choc.
Ses instruments effectueront des mesures en permanence en mode à résolution réduite, avec un passage en mode à haute résolution au-dessus des principales zones sismiques de la planète

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