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Actu-Environnement

Une nouvelle technique qui permet de détecter des COV

Des chercheurs de l'université de Leicester en Angleterre ont développé une nouvelle technique qui détermine, très rapidement, la composition de l'air.

Risques  |  
Des chercheurs de l'université de Leicester en Angleterre ont développé une nouvelle technique qui détermine, très rapidement, la composition de l'air.

Cette technique, développée par le département de Chimie de l'Université de Leicester et dirigées par les docteurs Monks et Ellis, possède des champs d'applications notamment dans les domaines environnementaux et médicaux. Elle utilise un spectromètre de masse qui permet de détecter des mixtures complexes de Composés Organiques Volatils (COV).

La famille des COVs regroupe plusieurs milliers de composés (hydrocarbures, solvants, ...) aux caractéristiques très variables. Ils ont un impact direct sur la santé (certains sont toxiques ou cancérigènes). Ce sont des gaz et des vapeurs qui contiennent du carbone, comme les vapeurs d'essence et des solvants. Ils interviennent dans le processus de formation d'ozone dans la basse atmosphère et participent donc au réchauffement de la planète. Ils entrent dans la composition des carburants mais aussi de nombreux produits courants : peintures, encres, colles, détachants, cosmétiques, solvants...pour des usages ménagers, professionnels ou industriels (pour ces raisons, leur présence dans l'air intérieur peut aussi être importante et sont émis lors de la combustion de combustibles (notamment dans les gaz d'échappement), ou par évaporation lors de leur fabrication, de leur stockage ou de leur utilisation. Ils peuvent être émis également par le milieu naturel (végétation méditerranéenne par exemple) et certaines aires cultivées.

Les effets des COVs sont très variables selon la nature du polluant envisagé. Ils vont d'une certaine gène olfactive à des effets mutagènes et cancérigènes (Benzène (C6H6), certains Hydrocarbure Aromatique Polycyclique (HAP)), en passant par des irritations diverses, une diminution de la capacité respiratoire et présentent des risques pour la santé publique dans des constructions mal ventilées. Ainsi, la demande concernant les machines permettant d'analyser la composition des COVs dans l'air est en pleine expansion.

Par ailleurs, certains scientifiques voient aussi, dans cette technique,des applications dans les domaines de la médecine. En effet, les COVs étant produits naturellement par le corps et libères en expirant, la présence ou l'absence de certaines de ces composants peut être un indicateur rapide de certaines maladies.

Réactions4 réactions à cet article

Passionant!

Existe-t-il une bibliographie?
Quelles entreprises développent quelque chose sur ce thème?

Majix | 13 septembre 2004 à 18h18 Signaler un contenu inapproprié
COV NON ODORANT

Quels sont les principaux COV non odorants et dangereux à la fois qu'on peut trouver au dessus d'un DCRI (Dépôt contrôlé de résidus irrecyclés).de classe 2

Au passage : le terme CSRU manque de logique : un stock a de la valeur et tourne.

constructif | 16 septembre 2004 à 19h00 Signaler un contenu inapproprié
ozone basse altitude -> réchauffement?

bonjour
il y a un lien entre ozone basse altitude et le réchauffement de la planète?
c'est la première fois que je lis cela - je n'ai jamais vu l'ozone basse altitude listé dans les GES ou autre, les problèmes d'ozone versus réchauffement étant habituellement cités pour l'ozone haute altitude avec le fameux "trou". Il y a aussi une évolution récente côté PM pour indiquer que celles-ci participent au réchauffement.

donc?

CKjourdui | 23 septembre 2004 à 09h11 Signaler un contenu inapproprié
Re:ozone basse altitude -> réchauffement?

Bonjour,

Je pense que vous avez dû lire un peu vite. Il n'est pas mentionné que l'Ozone est un GES mais que en réalité que les COV sont des gaz à effet de serre et qu'en plus ils sont à l'origine de la formation d'Ozone de basse altitude...

Bien cordialement

David Ascher

David Ascher | 23 septembre 2004 à 11h20 Signaler un contenu inapproprié

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