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Actu-Environnement

Bruxelles repousse son projet de directive sur les semences OGM

La Commission européenne a repoussé le 8 septembre dernier à adopter un projet de directive sur le seuil maximum d'organismes génétiquement modifiés dans les semences

Le 8 septembre dernier, la Commission européenne a repoussé l'adoption d'une directive sur le seuil maximum d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans les semences, que contestaient les eurodéputés verts, les syndicats du secteur de l'agro-alimentaire et les organisations écologistes.

Un OGM est défini par la réglementation européenne comme un organisme dont le matériel génétique a été modifié d'une manière qui ne s'effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle (art. 2 de la directive 2001/18). Il s'agit des techniques de génie génétique qui permettent de transférer dans le patrimoine génétique d'un organisme un ou plusieurs gènes apportant une caractéristique nouvelle. Les techniques de génie génétique peuvent être appliquées aussi bien sur des organismes animaux ou végétaux que sur des micro-organismes. Les gènes introduits peuvent provenir de n'importe quel organisme : virus, bactérie, levure, champignon, plante ou animal.

Le génie génétique permet ainsi de modifier, supprimer ou introduire certains caractères. La transformation peut consister selon les cas à apporter une fonction nouvelle ou à inactiver une fonction déjà existante .

Les OGM correspondent à des organismes ou parties d'organismes vivants qui sont biologiquement actifs (capables de transférer ou de répliquer leur matériel génétique ) et qui peuvent se disséminer dans l'environnement ; par exemple dans le cas d'une plante, il s'agit aussi bien de la plante entière que des fruits, graines, pollens... En revanche, les produits qui en dérivent tels que la farine, l'huile, etc. … ne sont pas considérés comme des OGM. En effet, ces produits, du fait des traitements subis, ne peuvent pas se reproduire ou transmettre du matériel génétique.

C'est le président de la Commission, Romano Prodi, qui a décidé de retirer cette question à l'ordre du jour ne la jugeant pas assez réfléchie.

Les eurodéputés verts et les syndicats du secteur de l'agro-alimentaire jugeaient, eux que cette proposition menaçait l'emploi dans le secteur de l'alimentation non transgénique.

Bruxelles devait initialement adopter un projet de législation très controversé fixant à 0,3 % le seuil à partir duquel la présence d'OGM dans les semences classiques de maïs et de colza devrait faire l'objet d'un étiquetage spécifique.

Ce niveau état jugé trop haut notamment par la Fédération mondiale de l'agriculture, la principale fédération d'agriculteurs italien Coldiretti, et l'organisation écologiste Greenpeace qui exigeaient que le seuil soit fixé à 0,1% seulement, niveau minimal de détection.

La décision de report a été saluée par les défenseurs de l'environnement.

Réactions2 réactions à cet article

La génétique est-elle affaire de %

C'est bien. Tout le monde est en train d'ergoter sur 0,9% ou bien 0,3 voir 0,1 % (en masse je suppose).
Le monde vivant est-il à mesurer avec une balance? De quels dangers parle-t-on? Si c'est du vivant, le pourcentage n'a rien à voir. Vous avez déjà pesé la quantité de virus ou de bactérie qui vous a mis une bonne ch… ou fait tousser pendant une semaine et fait chauffer la tête?
Est-ce que l'huile faite à partir d'une plante OGM contient effectivement les gènes modifiés. Je croyais que de l'huile c'était un composé chimique assez bien défini, la preuve ça peut remplacer le gazole (pour faire vite).
Et pendant cela on évite bien de parler de la biodiversité qui est un des gros enjeux de l'arrivée des OGM (et quelques autres problèmes bien fondamentaux)

gugum | 17 septembre 2004 à 14h35 Signaler un contenu inapproprié
Re:La génétique est-elle affaire de %

Les choses sont simples. Les OGM existent maintenant. Les contaminations avec des plantes non-OGM sont donc possibles et ont d'ailleurs eu lieu.
Le public qui craint à tort ou à raison les OGM plus pour sa santé que pour des raisons "écologiques" a le droit d'être informé.
Il convient donc de contrôler la présence ou non d'OGM "involontaires" dans les aliments.
Les anti-OGM proposent que le taux retenu soit le plus bas taux mesurable. (un taux inférieur n'aurait pas de sens physique)
Les autres proposent un taux plus élevé en se résignant à une pollution qu'ils jugent inévitable.
Quant à la suppression totale des OGM, elle suppose des décisions et des contôles efficaces dans tous les pays....

hervé Vauld | 17 septembre 2004 à 20h14 Signaler un contenu inapproprié

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