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Actu-Environnement

Encore du chemlin à parcourir pour protéger la couche d'ozone

A l'occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d'ozone, le 16 septembre dernier, M. Kofi Annan, rappelle le chemin à parcourir pour protéger la couche d'ozone.

Le Secrétaire général de l'ONU, M. Kofi Annan, à l'occasion de la Journée internationale de la protection de la couche d'ozone, le 16 septembre dernier affirme qu'il reste du travail à faire dans ce domaine.

En 1985 la Convention de Vienne a établi des mécanismes pour la coopération internationale dans le cadre de la recherche sur la couche d'ozone et sur les effets des substances ODC (ozone-depleting chemicals). C'est aussi l'année de la découverte du Trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique. Sur la base de la Convention de Vienne, le Protocole de Montréal (relatif aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone) a été négocié et ratifié par 24 pays et la Communauté Economique Européenne en septembre 1987. Il implique notamment que le signataires les parties supprime les Chlorofluocarbure (CFC), les halons et de tout autre ODC synthétique des produits manufacturés ou importés. Le non-respect du Protocole est accompagné de pénalités importantes. Il a été complété par les accords de Londres en 1990, de Copenhague en 1992 et de Beijing en 1999.

Kofi Annan a d'ailleurs précisé que à l'heure actuelle, la production et la consommation mondiales de ces substances ont été réduites de plus de 90%, et les progrès continuent.

Toutefois, il a souligné que chemin à parcourir n'était pas encore atteint et qu'il restait notamment à :

– Réduire de 50%, d'ici au 1er janvier 2005, la consommation de certaines substances qui appauvrissent la couche d'ozone dans les pays en développement, dont certains ne pourront atteindre cet objectif et auront besoin d'une assistance financière et technique supplémentaire.

– Éliminer progressivement la production et la consommation de bromure de méthyle qui, à compter de l'année prochaine, sera interdit dans les pays développés, sauf pour certaines quantités approuvées par les parties au Protocole de Montréal à des fins essentielles, principalement dans le domaine agricole.

– Éliminer progressivement les chlorofluorocarbures (CFC) utilisés dans les inhalateurs pour le traitement de l'asthme et des maladies pulmonaires obstructives chroniques. Jusqu'ici, les progrès ont été lents dans ce domaine, bien qu'il existe des produits de remplacement, ce qui montre qu'il faut continuer à faire connaître au public l'existence des produits sans danger pour la couche d'ozone et à faire jouer la coopération internationale pour qu'ils soient disponibles.

– Réprimer le commerce illégal de substances qui appauvrissent la couche d'ozone et leur production et leur consommation irrégulières.

Kofi Annan a, par ailleurs, terminé son discours en concluant que, selon des données récentes, l'appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique ralentit et les premiers signes de reconstitution apparaissent. Mais les scientifiques qui font ces constatations nous avertissent en même temps que la couche d'ozone restera particulièrement vulnérable pendant une dizaine d'années environ.

Cette année, le thème de la Journée internationale de la protection de la couche d'ozone était « Sauvons notre ciel : une planète respectueuse de l'ozone, tel est notre objectif ». C'etait l'occasion, pour les pays développés comme pour les pays en développement, de réaffirmer leur attachement à l'application pleine et entière du Protocole de Montréal. C'etait aussi l'occasion d'espérer que les résultats remarquables obtenus grâce à cet accord inciteront les parties à d'autres accords multilatéraux relatifs à l'environnement à s'acquitter des obligations que ces instruments leur imposent.


Les concentrations d'ozone ont diminué de 6 à 7 % aux latitudes moyennes, en Europe, au cours de la dernière décennie. L'Europe produit environ un tiers du total des émissions annuelles de substances qui appauvrissent la couche d'ozone. On estime que le taux de décès par cancer de la peau provoqués par l'augmentation des rayonnements ultraviolets B passera à 2 par million d'habitant d'ici à 2030.

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