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Actu-Environnement

Séquençage complet d'une algue unicellulaire

La séquence complète et l'annotation du génome de la Diatomée marine viennent d'être achevés par un réseau international de 26 laboratoires.

La séquence complète et l'annotation du génome de la marine viennent d'être achevés par un réseau international de 26 laboratoires. L'annotation du génome de cette algue offre aux nanotechnologistes ainsi qu'aux écologistes de nouvelles pistes à explorer pour leurs études.

La séquence complète et l'annotation du génome de la Diatomée marine Thalassiosira pseudonana, une algue unicellulaire, viennent d'être achevés par un réseau international de 26 laboratoires associant des biologistes moléculaires, des océanographes et des écologistes.

Les diatomées sont des algues unicellulaires qui jouent un rôle écologique important car elles assurent 20% de l'activité photosynthétique de la terre et sont responsables de la production d'environ 1/5e de l'oxygène que l'on respire. En fixant le Dioxyde de carbone (C02), les diatomées l'éliminent de l'atmosphère pour l'enfouir au plus profond de l'océan.

Une équipe du CNRS dirigée par Chris Bowler a largement contribué à ces travaux publiés dans la revue Science du 1er octobre 2004.

Les résultats montrent que le génome de T. pseudonana contient 34 millions de paires de bases (soit 1/100 du génome humain) qui codent pour environ 11 000 gènes répartis en 24 chromosomes nucléaires. Par comparaison de cette séquence avec celle d'autres organismes, les chercheurs ont pu identifier la fonction d'environ 50 % des gènes et reconstituer le schéma du métabolisme de cette diatomée adaptée à la vie en milieu marin. D'autre part; la T. pseudonana présente un cycle de l'urée et un métabolisme des acides gras dans les mitochondries, deux caractéristiques rencontrées jusqu'ici seulement chez les animaux, jamais chez les plantes et enfin elles peuvent synthétiser un squelette extérieur composé de silice à partir de l'acide silicique trouvé dans leur environnement.

D'autre part, les chercheurs se sont particulièrement intéressés à l'identification des différents éléments (récepteurs, transporteurs, enzymes) impliqués dans le métabolisme du carbone. L'analyse réalisée par ordinateur propose des pistes expérimentales à tester pour comprendre la capacité des diatomées à fixer le CO2 et utiliser cette connaissance pour réduire la concentration en CO2 de l'atmosphère.

Le séquençage du génome de T. pseudonana a aussi permis d'ores et déjà d'identifier certains gènes codant pour le métabolisme du Silicium (Si). Le décodage complet de ce métabolisme devrait permettre de transférer aux nanotechnologistes des informations précieuses pour l'élaboration de nano-appareils.

Source : CNRS

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