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Actu-Environnement

Comment les DRH évaluent le cursus des jeunes diplômés

Une enquête ESLSCA (Ecole Supérieure Libre des Sciences Commerciales Appliquées)/Ipsos Opinion a été réalisée du 18 au 22 novembre 2002 auprès de 300 entreprises Françaises de 5 secteurs (distribution, grande consommation, banque-finance, communication, conseil). Elle casse un certain nombre d'idées reçues. Les DRH maintiennent leurs objectifs d'embauche de 2002, mais compte tenu d'un plus grand nombre de candidatures leur attitude à l'égard de jeunes diplômés semble en mutation. Les stages effectués, la constitution d'un véritable projet professionnel, le bilinguisme français-anglais, la maîtrise des logiciels de bureautique figurent au premier rang des exigences des recruteurs, alors que la côte du diplôme est une valeur en baisse, ainsi que celui des activités para-universitaires. Ces nouveaux critères de sélection marquent l'avènement d'un nouveau profil de candidat idéal : le ''pré-actif''.

Les entreprises rechercheraient actuellement des débutants expérimentés, d'où l'apparition d'un profil de ''pré-actif''. Dès la première embauche, le jeune diplômé doit répondre aux critères de recrutement d'un jeune actif, rapidement opérationnel. En témoigne l'importance accordée par les DRH aux stages et alternance (77 %), à la maîtrise des logiciels informatiques (70 %) et à la spécialisation des profils (41 %). Selon eux la succession des stages et la réalisation des formations par alternance et apprentissage prouvent la construction d'un véritable projet professionnel et une cohérence de parcours. En revanche les recruteurs accordent moins d'importance que dans le passé aux activités para-universitaires (18 %), preuve d'un simple dynamisme et non d'une professionnalisation. Seulement 20 % de DRH estiment que la sélectivité du diplôme constitue un atout majeur d'insertion pour le jeune diplômé. 38 % d'entre eux considèrent que le diplôme sélectif n'est pas garant de la compétence et des qualités des jeunes diplômés (le pourcentage se monte à 45 % dans les très grandes entreprises et 50 % dans les entreprises qui recrutent le plus de jeunes diplômés).

Même si cette enquête ne prend pas spécifiquement en compte le comportement des entreprises des secteurs environnementaux, la tendance annoncée semble suffisamment prononcée pour refléter un changement réel et généralisable des pré-requis à l’embauche.

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