Ce convoi de déchets nucléaires a quitté samedi soir le terminal ferroviaire de la Cogema (groupe Areva) à Valognes (Manche) en direction du centre de stockage de Gorleben (nord de l'Allemagne).
Le chargement comprend 12 emballages de résidus hautement radioactifs obtenus à partir d'environ 600 tonnes d'Uranium (U) ayant permis d'alimenter en électricité pendant un an 25 millions d'Allemands.
Les antinucléaires ont retardé à plusieurs reprises le convoi depuis son départ, marqué par la mort d'un militant écologiste français. C'est le premier incident mortel depuis le début des manifestations d'antinucléaires contre ces transferts de déchets depuis 1996.
Conformément aux contrats commerciaux conclus entre les compagnies d'électricité allemandes et Cogema et aux accords intergouvernementaux existants entre la France et l'Allemagne, les combustibles usés des centrales allemandes sont, pour partie, envoyés en France pour y être traités. En vertu de l'accord conclu le 31 janvier 2001, il est prévu que 12 emballages de résidus vitrifiés issus du traitement de ces combustibles usés repartent chaque année en Allemagne.
Il s'agit du septième retour vers l'Allemagne de résidus vitrifiés, après retraitement à l'usine de la Hague (Manche), depuis avril 1996.