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Actu-Environnement

Premier accord-cadre entre l'ADEME et la SNCF

L'ADEME et la SNCF ont signé, pour une durée de trois ans, un premier accord-cadre afin de renforcer leur coopération dans le domaine du développement durable.

L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) et la SNCF ont signé, pour une durée de trois ans, un premier accord-cadre afin de renforcer leur coopération dans le domaine du développement durable.

Le management environnemental, la réduction des nuisances et la lutte contre les pollutions : les économies d'énergie, la qualité de l'air, la réduction du bruit et la sensibilisation et l'information du grand public sur les enjeux du développement durable sont les trois domaines d'actions qui seront entrepris.

Pour la SNCF, cet accord vise à renforcer son engagement pour le développement durable qui se traduit par la promotion d'une pédagogie du développement durable ayant pour cible aussi bien son personnel que ses clients et ses fournisseurs par le biais d'actions de sensibilisation et d'information.

Du 16 au 27 juin dernier, la SNCF avait installé Les Ateliers SNCF du Développement durable dans les gares d'Amiens, Caen, Clermont-Ferrand, Lille, Paris, Rennes, Strasbourg, Toulouse et Tours.
Ces opérations dans les gares se poursuivent notamment dans les gares de Limoges (8 et 9 décembre) et de Brives-la-gaillarde (14 décembre) sur différents thèmes environnementaux comme la qualité de l'air, les déchets y compris dans les trains et les gares, maîtrise du bruit.

Quant à l' ADEME, elle apportera son expertise et le soutien nécessaire à la SNCF dans sa démarche de mise en place de bilans énergétiques et environnementaux, dans ses recherches dans le domaine du bruit, de la qualité de l'air et de la maîtrise de l'énergie, dans son évaluation de l'efficacité énergétique et environnementale des chaînes de transport multimodales susceptibles d'être mises en place pour les voyageurs comme pour les marchandises. Elle fournira aussi des outils et des supports d'information à la SNCF dans la construction de son discours sur le développement durable.

Dans les faits, la SNCF devrait favoriser la généralisation du tri sélectif de ses déchets et la maîtrise des coûts ainsi que traitement des déchet dangereux. La faisabilité du tri sélectif des déchets produits par le public en gare ou dans les trains devrait être étudiée. L'ADEME participera à la définition et à la conduite de projets de gestion des déchets, en particulier dans les zones ferroviaires complexes, comme les grandes gares où coexistent plusieurs activités.
La SNCF devrait aussi poursuivre ses travaux d'efficacité énergétique pour ses trains et ses efforts d'évaluation des performances énergétiques et des émissions atmosphériques de son parc thermique, notamment diesel. Elle mènera une veille active sur les nouvelles technologies de l'énergie comme les nouvelles batteries, les super condensateurs, les piles à combustible, le gaz. Pour ses gares et ses bâtiments, la SNCF entreprendra un bilan énergétique et environnemental, en particulier en utilisant la méthode du Bilan Carbone® de l'ADEME et réalisera un inventaire du potentiel susceptible de s'ouvrir aux énergies renouvelables.

Réactions3 réactions à cet article

Tous schizophrene?

A l'heure ou la SNCF prend unilatéralement la décision de supprimer purement et simplement des contrats de fret "non rentables" qu'elle avait avec plusieurs entreprises, mettant ces dernières en difficulté, la voici qu'elle communique sur ses grands élans environnementaux.

Par ailleurs je rappelle que la SNCF était auparavant un des premiers exploitants forestiers de France pour la fabrique de ses traverses, a remplacé le bois par du béton, ce qui montre bien sa volonté d'engagement pour le développement durable.

Les investissements à la SNCF sont amortis sur 30 ans. Dans 30 ans, les tensions sur le marché du pétrole seront probablement très importantes. Ce n'est donc pas un élan du coeur, mais de la bonne stratégie commerciale que de ne pas réinvestir dans le diesel. L'environnement ne sera pris en compte que si il rapporte de l'argent.

La SNCF est donc schizophrène, comme le monde politique en général au le sujet du réchauffement climatique et de l'énergie.

Bruno | 25 novembre 2004 à 23h39 Signaler un contenu inapproprié
c'est peut-être naïf

Bonjour Bruno,
Excuse moi de te dire ça, mais ne vaut-il mieux pas que les traverses soient en béton, vu le produit qui était appliqué sur celles en bois?
De plus, je trouve ça trés bien que la sncf se lance dans le développement durable. Le fait que de grandes institutions se lance dans la préservation de l'environnement, j'ai l'impression que ça peut populariser ce phénomène auprés de tout les usagers. Je pense que ces actions aident à la sensibilisation des gens aux problèmes environnementaux.
Et puis je crois qu'hélas si il n'y a pas d'intéret économique, l'environnement ne tente pas. Nous n'allons pas changer notre société aujourd'hui, l'environnement doit être commercialement rentable pour qu'il donne envie de le respecter.

benoit | 26 novembre 2004 à 12h07 Signaler un contenu inapproprié
Sans sujet

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Anonyme | 18 mai 2006 à 16h50 Signaler un contenu inapproprié

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