Un indice de qualité de l'air est obligatoirement calculé dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants et il garde son appellation d'indice ATMO qui reste toujours basé sur les quatre polluants suivants : dioxyde d'azote, ozone, dioxyde de soufre et particules.
Les qualificatifs associés aux indices ATMO restent toujours les mêmes : 1 & 2 = très bon; 3 & 4 = bon; 5 = moyen; 6 & 7 = médiocre; 8 & 9 = mauvais; 10 = très mauvais. Un système de code couleur est associé aux dix valeurs de l'indice : vert de 1 à 4, orange de 5 à 7, rouge de 8 à 10.
En ce qui concerne les agglomérations de moins de 100 000 habitants, un indice pourra être calculé et appelé indice ATMO à condition que le dispositif de surveillance comporte exactement le nombre de capteurs (et leur positionnement) répondant aux critères de l'indice ATMO. Sinon, l'indice prendra alors l'appellation d'IQA, (indice de qualité de l'air simplifié).
L'indice de qualité de l'air simplifié sera basé sur un, deux, trois ou quatre polluants en fonction de l'équipement de surveillance de la qualité de l'air déployé dans la zone géographique considérée. Les règles de calcul restent, toufefois, les mêmes que celles de l'indice ATMO.
Par ailleurs, pour tenir compte de la nouvelle réglementation, la grille de calcul des indices est modifiée pour l'Ozone (O3) et le Dioxyde de soufre (S02).
Pour l'ozone. Deux nouveaux seuils étaient à prendre en considération :
- le seuil d'information fixé à 180 µg/m3,
- le seuil d'alerte fixé à 240 µg/m3 par l'annexe II de la directive 2002/3 du 12 février 2002. Les classes des 3 dernières valeurs sont modifiées.
Pour le dioxyde de soufre. Pour tenir compte du seuil d'alerte fixé à 500 µg/m3 par l'annexe I-4 du décret du 15 février 2002, les classes des deux dernières valeurs ont été changées.
Article publié le 10 janvier 2005