Selon plusieurs experts, si un tel système avait existé dans l'océan Indien, des dizaines de milliers de vie auraient pu être sauvées il y a deux semaines.
L'Unesco s'est déclaré prête à coordonner un système au niveau mondial. L'organisation coordonne déjà le seul centre régional d'alerte pour les tsunamis, situé dans le Pacifique et créé en 1968.
Le directeur-général de l'Unesco a regretté que faute de fonds, un tel système n'a pas pu être mis en place à temps mais maintenant, les donneurs sont prêts à donner plus d'argent. L'humanité a appris une leçon. Mais nous l'avons appris à un coût énorme.
Plusieurs pays ont déjà annoncé leur volonté de mettre en place des systèmes d'alerte régionaux ou nationaux, destinés à prévenir la population de l'imminence d'un tsunami.
Plus de douze pays ont été touchés par les raz-de-marée du 26 décembre, dont plusieurs îles comme les Maldives et les Seychelles.
Ces petits Etats insulaires font l'objet d'une réunion internationale, qui se déroule cette semaine dans la capitale de l'île Maurice.
La conférence mondiale des Nations unies sur les désastres, qui doit se tenir la semaine prochaine au Japon devrait d'ailleurs étudier la faisabilité de ce système d'alerte mondiale.
Par ailleurs, l'ancien président américain Bill Clinton et l'Unicef ont annoncé lundi la création d'un Fonds spécial à destination des victimes des raz-de-marée d'Asie et consacré au traitement de l'eau.Les dons au Fonds pour l'eau seront recueillis à travers le site internet de sa fondation (www.clintonfoundation.org) ou de l'Unicef (www.unicefusa.org).