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Actu-Environnement

BASF demande au gouvernement d'autoriser de nouveau le Régent TS

Le PDG de BASF Agro a demandé mercredi dernier au gouvernement français d'autoriser à nouveau l'insecticide Régent TS, utilisé notamment pour le traitement des semences de maïs etaccusé de causer une surmortalité chez les abeilles.

Le PDG de BASF Agro a demandé mercredi dernier au gouvernement français d'autoriser à nouveau l'insecticide Régent TS.

L'Insecticide Régent TS, utilisé notamment pour le traitement des semences de maïs, est accusé de causer une surmortalité chez les abeilles.

Le dossier d'instruction du juge de Saint-Gaudens démontre que le Fipronil, la molécule active du Regent TS, n'est en rien responsable de la surmortalité des abeilles en 2004, a déclaré M. Butstraen lors d'une conférence de presse et considère que le principe de précaution a été trop loin et va demander à rencontrer le nouveau ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau. Pour 2003, le seul fait avéré de surmortalité des abeilles à cause du Fipronil était dû à un mauvais dosage industriel par un semencier, a t'il ajouté.

Bayer CropScience France et BASF Agro avaient été mis en examen par ce juge en février 2004, notamment pour mise en vente de produits agricoles toxiques nuisibles à la santé de l'homme ou de l'animal.

La cour d'appel de Toulouse doit rendre un arrêt le 27 janvier concernant une requête en nullité déposée par BASF Agro* et Bayer CropScience France** dans la procédure judiciaire consacrée à une surmortalité d'abeilles en Midi-Pyrénées.

Le Régent® TS est un insecticide utilisé en traitement des semences pour la protection des cultures de maïs et de tournesol contre le taupin, un ravageur souterrain. Ce produit de protection des plantes est appliqué sur les semences au moyen d'un processus spécial de pelliculage. Celui-ci fait adhérer le produit à la semence. Après le semis, la substance active se répartit à quelques centimètres autour de la semence et assure ainsi la protection de la graine et de la jeune plantule.

Notons que l'EPA (Environnement Protection Agency) classe le Friponil dans les éléments cancérogènes possibles, il agirait sur la glande thyroïde. Les produits phytosanitaires utilisés en agriculture contenant du Friponil ont été retirés de la commercialisation en France en mars 2004.

*BASF Agro, actuel propriétaire de cet insecticide, est l'une des sociétés phare de l'activité « protection des plantes » du Groupe BASF ; activité qui représente au niveau mondial, 15, 3 % du chiffre d'affaire total soit 4 924 Mio € pour l'année 2002. ASF Agro est l'une des 12 sociétés du groupe installées sur le territoire français. La France est le deuxième marché pour BASF en Europe et le troisième dans le monde après l'Allemagne et les Etats-Unis.

** Bayer CropScience France a été propriétaire de cet insecticide de juin 2002 à mars 2003.

Réactions4 réactions à cet article

réécrire l'histoire...

Quelle indécence! 60 ans après, Bayer cherche toujours à vendre ses produits "sains"...

Anonyme Signaler un contenu inapproprié
Et la santé dans tout ça?

On ne parle ici que d'abeilles et d'argent. Surtout d'argent!!!!
Et la santé des agriculteurs alors? On n'en parle que trop peu à mon goût! Les agriculteurs vivent de leurs récoltes, ils ne doivent pas en mourir que ce soit par la destruction de leur récoltes par des insectes ravageurs, mais aussi par les produits phytosanitaires qu'ils utilisent régulièrement. Il faut égalemenbt faire la part des choses, les produits phytosanitaires ne doivent pas rendre malades les personnes les utilisant. Et en ce qui concerne les insectes (entre autres) il n'est pas souhaitable de vouloir les éliminer.
Le seul soucis est tout l'argent mis en jeu!
A bientôt!

econat | 27 janvier 2005 à 13h52 Signaler un contenu inapproprié
Et le Bio!

Si ces industriels retrouvent le droit légal à la commercialisation, notre société ne veut pas cultiver ses terres avec respect de la Vie.
Pourquoi ne pas protéger les cultures avec d'autres produits phytosanitaires plus respectueux des agrosystèmes.. de la Planète.
Il reste je vois, je pense beaucoup à faire,
Retroussons nos manches!

Sandrine | 27 janvier 2005 à 17h45 Signaler un contenu inapproprié
Comparaison systémique et farine animale

Comparaison systémique et farine animale

Lettre à toute la communauté produit graines systémique et abeilles

Depuis la mise en place pour une profession d’une norme poussière (journal officiel du 11 février 2004) l’agrochimie tente de revenir en marge.
Mars 2004 BASF a assuré que son produit était sans danger pour les abeilles. Pourquoi une norme poussière alors ?
Au même moment on annule l'arrêté d'un maire interdisant l'utilisation d'insecticides tueurs d'abeilles du maire de Frémi fontaine (Vosges).
Juin 2004 L’APGM (producteur de maïs) et la filière des semences ont, à la fois déposées un référé en suspension, demandant la suspension immédiate de la décision dès l’automne 2004, puis un recourt en annulation, dont la décision viendra beaucoup plus tard.
Juillet 2004 BASF veut faire annuler l’instruction concernant la dangerosité du produit, le pesticide accusé de tuer les abeilles. Une requête en nullité de la procédure a été déposée à Toulouse
Septembre 2004 Lors de leur 55 ème Congrès, les maïsiculteurs. Les producteurs demandent des dérogations pour utiliser les traitements de semences dans les zones « où plus aucune protection efficace n’existe contre certains ravageurs ». Les semenciers craignent, pour leur part, des délocalisations des usines de production. Les semenciers souhaite rencontrer le ministre de l’agriculture sur ce sujet, afin d’obtenir des dérogations d’utilisation de ce produit dans certaines situations.
Septembre 2004 : 550 000 hectares ensemencés, 4 cas de mortalité d'abeilles, bilan dressé par BASF Le réseau surveillance semi-installé par l'administration, en a démontré l'efficacité. Un seul cas de mortalité demeure encore inexpliqué.
Septembre 2004 : Le ministère de l’agriculture a rendu public la synthèse des observations des services vétérinaires départementaux (DSV) concernant les surmortalités d’abeilles au printemps et dans l’été 2004. Moins de 1% des abeilles touchées cet été selon les services vétérinaires.
Octobre 2004 L’Amsol et l’Anamso (l’association des semenciers oléagineux et l’association des multiplicateurs de semences) ont mis en place une enquête.
Cette enquête, menée notamment en collaboration avec des producteurs de semences utilisant des semences de base protégées par l’insecticide contre les parasites et des ruches, confirme qu’aucun cas de surmortalité d’abeilles n’a été constaté sur plus de 400 ruches en 2004, ni durant la floraison du tournesol cet été. Les abeilles qui butinent des fleurs de tournesol protégées par la fabrication normalisée sont donc bien restées vivantes et se sont comportées normalement.
Novembre 2004 : Le Gnis a demandé au gouvernement de permettre que « les semences de maïs produites ou conditionnées sur le territoire français mais destinées à l'exportation puissent être soumis au traitement anti-poussière»
Janvier 2005 BASF demande à la France d’autoriser les systémiques. BASF Agro, a demandé, mercredi, au gouvernement français d’autoriser à nouveau les insecticides, accusé d’avoir provoqué une surmortalité chez les abeilles. Il considère que le principe de précaution a été trop loin et va demander à rencontrer le nouveau ministre de l’agriculture. La cour d’appel de Toulouse doit rendre un arrêt le 27 janvier concernant une requête en nullité déposé par BASF Agro et Bayer CropScience France dans la procédure judiciaire consacrée à une surmortalité d’abeilles en France.


Quelqu’un a dit un jour que si les abeilles étaient des vaches la mortalité ferait désordre dans les champs (témoin gênant), Alors changeons dans le texte de l’actualité 2004 les abeilles par des vaches et voyons ce que cela donne. Voir avec les yeux d’un apiculteur c’est voir autrement !

Lettre à toute la communauté produit farine animale et bovins

Depuis la mise en place pour une profession d’une norme farine (journal officiel du 11 février 2004) l’agrochimie tente de revenir en marge.
Mars 2004 BASF a assuré que son produit était sans danger pour les vaches. Pourquoi une norme farine alors ?
Au même moment on annule l'arrêté d'un maire interdisant l'utilisation du prion tueurs de vaches du maire de Frémi fontaine (Vosges).
Juin 2004 L’APGM (producteur de maïs) et la filière des bovins ont, à la fois déposées un référé en suspension, demandant la suspension immédiate de la décision dès l’automne 2004, puis un recourt en annulation, dont la décision viendra beaucoup plus tard.
Juillet 2004 BASF veut faire annuler l’instruction concernant la dangerosité du produit, le prion accusé de tuer les vaches. Une requête en nullité de la procédure a été déposée à Toulouse
Septembre 2004 Lors de leur 55 ème Congrès, les maïsiculteurs. Les producteurs demandent des dérogations pour utiliser les traitements des fécules animale dans les zones « où plus aucune solution efficace n’existe contre certains manque de protéine ». Les éleveurs craignent, pour leur part, des délocalisations des usines de production. Les éleveurs souhaitent rencontrer le ministre de l’agriculture sur ce sujet, afin d’obtenir des dérogations d’utilisation de ce produit dans certaines situations.
Septembre 2004 : 5500 tonnes traitées, 54 cas de mortalité de vaches, bilan dressé par BASF (2001/274 ; 2002/239 ; 2003/137 ; 2004/54) Le réseau surveillance farine installée par l'administration, en a démontré l'efficacité. Un seul cas de mortalité demeure encore inexpliqué.
Septembre 2004 : Le ministère de l’agriculture a rendu public la synthèse des observations des services vétérinaires départementaux (DSV) concernant les surmortalités des vaches au printemps et dans l’été 2004. Moins de 1% des vaches touchées cet été selon les services vétérinaires.
Octobre 2004 L’Amsol et l’Anamso (l’association des semenciers oléagineux et l’association des multiplicateurs de semences) ont mis en place une enquête.
Cette enquête, menée notamment en collaboration avec des producteurs de bovins utilisant des fécules animales de base protégées par la cuisson contre le prion et des vaches, confirme qu’aucun cas de surmortalité de vaches n’a été constaté sur plus de 4000 vaches en 2004, ni durant la fenaison cet été. Les Vaches qui ruminent la farine des carcasses animale protégées par la fabrication normalisée sont donc bien restées vivantes et se sont comportées normalement.
Novembre 2004 : Le Gnis a demandé au gouvernement de permettre que « les fécules animales produites ou conditionnées sur le territoire français mais destinées à l'exportation puissent être soumises au traitement anti-protéine prion»
Janvier 2005 BASF a demander à la France d’autoriser les farines. BASF Agro, a demandé, mercredi, au gouvernement français d’autoriser à nouveau les fécules animales, accusé d’avoir provoqué une surmortalité chez les vaches. Il considère que le principe de précaution a été trop loin et va demander à rencontrer le nouveau ministre de l’agriculture. La cour d’appel de Toulouse doit rendre un arrêt le 27 janvier concernant une requête en nullité déposé par BASF Agro et Bayer CropScience France dans la procédure judiciaire consacrée à une surmortalité de vaches en France

Qu’est ce qu’il manquait aux systémiques, une norme poussière (journal officiel du 11 février 2004).
Qu’est ce qui manque à la farine animale, une norme sur la cuisson des carcasses (laquelle choisissez-la)
Le problème de fond de ces deux affaires réside dans un problème de technique soit disant. Un des produits ne tient pas suffisamment, l’autre le produit n’est pas chauffer suffisamment.
Le fautif est humain car la technique est humaine. Les deux produits vont être remis en circulation ?

Qu’est ce qui empêcherait que l’un de ces deux procédés ne soit remis en fonction : un problème, environnementale, biologique, de biodiversité, Etc……

Association : l’état nature de nature

http://christian grasland.free | 27 janvier 2005 à 23h00 Signaler un contenu inapproprié

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