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Actu-Environnement

Consultation européenne sur les émissions de CO2 provenant de l'activité aérienne.

La Commission européenne cherche à connaître l'opinion des citoyens de l'UE sur les mesures envisageables au niveau communautaire pour mettre un frein à la hausse des émissions de CO2 provenant de l'activité aérienne.

La Commission européenne cherche à connaître l'opinion des citoyens de l'UE sur les mesures envisageables au niveau communautaire pour mettre un frein à la hausse des émissions de CO2 provenant de l'activité aérienne.

Ainsi, dès aujourd'hui, une une consultation par Internet sera ouverte et pour huit semaines.

Les questions couvrent des domaines comme la sensibilisation au changement climatique lié à l'activité aérienne, l'opinion sur le prix du transport aérien et les mesures qui l'influencent, ainsi que les politiques à adopter pour venir à bout de cette problématique.

Les résultats seront intégrés à une stratégie, qui devra être prête pour cet été, et qui se concentrera sur la façon dont les instruments économiques pourraient être utilisés afin de réduire l'impact de l'aviation sur le changement climatique.

Au sein de l'Union européenne, les émissions de CO2 provenant de l'aviation ont augmenté de presque 70% entre 1990 et 2002. Le trafic aérien international de passagers s'est accru d'environ 14% en 2004 et la flotte aérienne mondiale devrait doubler d'ici 2020, selon la commission.

En décembre dernier l'IFEN avait publiée une étude selon laquelle, en 2000, l'aviation commerciale avait représenté 2,5% des émissions mondiales de dioxyde de carbone (C02) dues aux activités humaines, soit 550 millions de tonnes. Un aller-retour Paris-New-York, dans des conditions propices à une bonne efficacité énergétique (charter sans classe affaire fortement rempli), émet près d'une tonne de CO2 par passager. Pourtant seuls les vols intérieurs sont pris en compte dans le protocole de Kyoto.

Ces données d'émissions de gaz à effet de serre provenant du trafic aérien international sont actuellement communiquées en vertu de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Le protocole de Kyoto prévoit toutefois que les pays développés doivent continuer à limiter ou à réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant de l'aviation, par l'intermédiaire de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). L'OACI a étudié différentes solutions (taxes, droits et échange de quotas d'émission) mais n'a pour l'instant pas convenu d'appliquer des mesures susceptibles de résoudre le problème, ajoute la commission.

Le transport aérien de voyageurs n'émet pas que du CO2 : les Oxyde d'azote (NOx) émis par les avions réagissent rapidement et ont un impact sur l'effet de serre à la fois réchauffant par la formation d'ozone troposphérique (O3) et refroidissant par la dégradation du Méthane (CH4).

Réactions5 réactions à cet article

Réalisme...

Les transports consomment de l'énergie et produisent du gaz carbonique....
Comme le dit le texte, l'aviation participe à hauteur de 2,5%. Cela n'est pas négligeable et les efforts des motoristes pour diminuer la consommation, la taxation à réviser pour mieux appréhender l'impact écologique du transport aérien sont nécessaires.
Toutefois, il me semble que la critique des transports aériens n'a de sens que si on prend conscience de la pollution engendrée par l'automobile.
Mais il est plus facile de crier haro sur le transport aérien ou les sacs plastiques que de remettre en cause la sacro-sainte automobile qui participe pour mémoire dans nos pays à hauteur de 25 % de l'émission des gaz à effet de serre sans compter les autres pollutions....

Marc Vauld | 17 mars 2005 à 12h44 Signaler un contenu inapproprié
Vive les turbo-prop !

C'était juste une remarque pour dire, que les avions à turbo-propulsion (à hélisse), consomme 25% de moins que les turbo-réacteurs, tout en étant plus rapide sur 500 km.
Donc même si les anciennes versions sont un peu plus bruyantes (pas les nouvelles !), ces avions consomme moins et parce qu'ils volent moins haut, sont un peu moins nocifs pour l'environnement.
Peut-être devrait on se mettre à demandé dans quel type d'avion on va se faire transporter nos fesses si on a besoin de se déplacer d'un point à l'autre de l'hexagone.

Sinon une deuxième remarque, les constructeurs d'avions ont besoin de 10 ans pour adapter leurs avions à des carburants propres, mais là ils y a beaucoup plus de difficultés à surmonter avant de remplacer le kérosène... L'augmentation du prix du brut est peut-être une bonne occasion pour motiver la R&D dans ce domaine !?!
Allez il nous reste du chemin à faire...

benjam1 | 17 mars 2005 à 13h40 Signaler un contenu inapproprié
activité aérienne et CO2

je demande expréssément que les émissions de CO2 par le transport aérien (et toute autre méthode de transport) soient prises en compte par le protocole de Kyoto (je trouve anormal qu'un passager puisse trouver un transfert d'une capitale européenne à une autre pour 4 € comme me l'a affirmé une personne ayant "profité" de ce transfert aérien !

A quand une taxe sur les pollutions provenant des transports ?

bl | 17 mars 2005 à 15h38 Signaler un contenu inapproprié
Re:Réalisme...

2,5% c'est pour les seules émissions de C02. Mais si l'on tient compte de tous les gaz à effet de serre, Jean-Marc Jancovici sur cette page http://www.manicore.com/documentation/aeroport.html#serre
indique que le transport aérien "contribue à quelque chose qui est plus proche de 4% des émissions anthropiques (d'origine humaine) de tous les gaz à effet de serre."

Le transport aérien est en croissance. Si on veut en limiter les nuissances, c'est maintenant qu'il faut agir. Une fois les habitudes prises , il est toujours plus difficile de revenir dessus.

Yrielf | 21 mars 2005 à 23h04 Signaler un contenu inapproprié
co2 et autres

L'aviation n'emet que 2.5% des émissions de co2 et autres gaz mais chose importante dans la haute atmosphère (>10000m)! à la différence de l'émission en co2 par de pauvres terriens au niveau du sol.
Je pense en toute logique que la différence n'est pas anodine. Il est clair qu'une partie des gaz au sol se retrouve en haute atmosphère (CFC par ex) mais une partie du CO2 est absorbé au sol non (végétation, mers...)?
Vu la puissance des organismes de l'aviation internationale ce fait n'est pas ou peu pris en compte ?
Le transport aérien est à mon sens autant voire plus nocif que tous les autres modes de transport. L'interdire ou le limiter serait une entreprise hautement risquée non?
Pourquoi aux usa l'économie repose encore sur le transport aérien, et pourquoi ne font ils pas l'effort de passer au tgv rail par ex( politique de l'autruche bien sur). Pourtant l'alerte donnée par le drame terrible du 11 septembre illustre les fragilités d'un tel mode de transport.
Quand allons nous changer notre mode de vie ?jamais bien sur
je suis pessimiste l'homme attend en fait les remises à l'ordre de la nature et l'épuisement des ressources, nos enfants verront bien, après nous le déluge bien entendu
Vraiment j'ai honte, je me demande si aller se faire dorer la pilule au bord des piscines sur les iles lointaines tous les ans vaut le cout de polluer encore... Peut etre que nos enfants n'auront pas la chance de voir de tels joyaux autant que nous.

minidoux | 01 avril 2005 à 18h45 Signaler un contenu inapproprié

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