Paru fin 2006, le PNGMDR, renouvelable tous les 3 ans, dresse le bilan des modes de gestion existants des matières et des déchets radioactifs, recense les besoins prévisibles d'installations d'entreposage ou de stockage, et précise les capacités nécessaires pour ces installations et les durées d'entreposage. Le Plan organise également la mise en oeuvre des recherches et études sur la gestion des matières et des déchets radioactifs en fixant des échéances pour la mise en oeuvre de nouveaux modes de gestion, la création d'installations ou la modification des installations existantes.
Parmi ces études figurent celles du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) relative aux modalités de gestion des déchets tritiés ou d'Areva concernant l'impact à long terme sur la santé et sur l'environnement des stockages de résidus miniers issus des anciennes installations d'extraction et de traitement de minerais d'uranium.
Pour l'ASN : la création de nouveaux entreposages sur une durée suffisamment longue, telle que proposée par le CEA, apporte une solution concrète assurant la sûreté à court et moyen terme de la gestion des déchets tritiés dans l'attente de la mise en place de filières d'élimination définitives.
Si l'ASN estime que l'étude rendue par AREVA constitue un jalon déterminant dans la démarche de vérification de sûreté des stockages de résidus de minerais d'uranium, des analyses complémentaires sont nécessaires afin de rendre plus robuste la démonstration de la sûreté à long terme de ces stockages. Elle ajoute également que des dispositions devront être intégrées dans la mise à jour du PNGMDR sur l'amélioration de la connaissance de l'impact environnemental et sanitaire des anciennes mines d'uranium et la gestion des stériles.
Cet avis doit contribuer à la préparation de la nouvelle version du PNGMDR prévue fin 2009 et dont une première version a été présentée le 16 septembre aux membres du groupe de travail chargé d'élaborer le Plan, a précisé l'ASN.