Ce recours a été rejeté sans aucune explication ni proposition de concertation, a souligné l'association. Pour Jürg Stöcklin, Président de TRAS-ATPN : Nous regrettons que le Gouvernement français ait refusé toute possibilité de concertation et dialogue alors que les arguments qui militent en faveur d'une fermeture rapide de Fessenheim sont nombreux et solides. Rappelons que l'exploitation de la centrale nucléaire de Fessenheim ne tient pas compte des risques sismique et d'inondation du site, ni des multiples incidents qui démontrent l'absence de mise aux normes des systèmes de sécurité, a-t-il ajouté.
TRAS-ATPN, qui a décidé de saisir le Conseil d'Etat, déclare qu'elle déposera un nouveau recours gracieux auprès de l'Autorité de Sûreté nucléaire pour exiger une refonte du référentiel de sécurité. L'association envisage également de saisir la Commission européenne d'une plainte contre la France.