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Actu-Environnement

L'Anses interdit 76 fongicides à base d'époxiconazole

Dans un avis publié le 28 mai, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) annonce le retrait du marché des produits fongicides à base d'époxiconazole. "Sur la base des critères de la nouvelle réglementation européenne sur les perturbateurs endocriniens, l'Agence confirme le caractère perturbateur endocrinien de cette substance, qui figure par ailleurs sur la liste des substances candidates à la substitution au niveau européen", précise-t-elle dans un communiqué. Après évaluation, elle estime que cette substance toxique et persistante présente "un niveau de danger préoccupant pour l'homme et l'environnement". Elle est présumée toxique pour la reproduction humaine mais aussi cancérogène.

76 produits sont concernés par la procédure de retrait. Ces produits à base d'époxiconazole sont utilisés dans le traitement fongicide des parties aériennes des végétaux, notamment les céréales et les betteraves sur "une part importante des surfaces cultivées en France", indique l'Anses. Près de 200 tonnes sont commercialisées chaque année. Cette décision intervient néanmoins au moment où le principal metteur sur le marché de ces fongicides, Basf, vient d'obtenir les autorisations européennes pour un fongicide de substitution, le Revysol.

L'époxiconazole fait partie des substances les plus préoccupantes listées par les inspections des ministères de l'Ecologie, de l'Agriculture et de la Santé en décembre 2017 pour lesquelles des mesures de retrait ont été préconisées. D'autres substances (Profoxydim, Quizalofop-P-tefuryl, Metam-sodium, Metsulfuron méthyle, Sulcotrione) figurent sur cette liste.

Réactions3 réactions à cet article

il serait intéressant de connaitre le nom des experts et autres cabinets scientifiques qui ont jusqu'à ce jour publié de savantes études justifiant de l’innocuité de ces 76 gracieuseté, et qui les a rémunéré.

le neurone en vadrouille | 30 mai 2019 à 19h39 Signaler un contenu inapproprié

Cette interdiction ou retrait intervient après que le fabricant ait pu mettre sur le marché un produit de substitution...
Ouf ! Entre la santé du citoyen et celle des grands groupes de l'agrobusiness et de leurs actionnaires, l'ANSES sait établir des priorités !
Il ne faut pas trop que certains s'étonnent de la défiance grandissante du citoyen pour ces agences si conciliantes à l'égard des intérêts économiques. En agriculture, on récolte en effet assez couramment ce que l'on sème...

Pégase | 30 mai 2019 à 22h35 Signaler un contenu inapproprié

Le groupe BASF sera-t-il condamné à verser des dommages-intérêts par l'UE pour avoir commercialisé une substance toxique pendant toutes ces années (combien?) en Europe?...

Citi | 31 mai 2019 à 11h40 Signaler un contenu inapproprié

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