Au 31 décembre 2018, 76 installations ont injecté du biométhane, après production et épuration de biogaz, dans les réseaux de gaz naturel, selon le baromètre des énergies renouvelables publié par le service de la donnée et des études statistiques (SDES) des ministères chargés de l'environnement, de l'énergie, de la construction, du logement et des transports, le 28 février 2019, pour l'année 2018.
Leur capacité s'élève à 1,2 térawatts-heure par an (TWh/an), en progression de 75 % par rapport à la fin de l'année 2017. Cette capacité est inférieure de 28 % à l'objectif fixé par la première programmation pluriannuelle de l'énergie pour fin 2018. Une capacité supplémentaire de 522 gigawatts-heure par an (GWh/an) a été installée au cours de l'année 2018, en nette augmentation par rapport à 2017 (285 GWh/an).
Près des deux tiers du parc sont constitués de petites installations qui ont une puissance inférieure à 15 GWh/an, mais ne représentant que 40 % de la puissance totale installée. Les unités de méthanisation cumulent près de 80 % de la capacité totale du parc.
À la fin 2018, la capacité des 661 projets, en file d'attente, avoisine les 14 TWh/an, soit une hausse de 77 % par rapport à fin 2017. La production de biométhane injecté dans les réseaux continue sa progression. Elle s'établit à 714 GWh en 2018, soit une hausse de 76 % par rapport à l'année précédente. Quatre régions, Hauts-de-France, Grand Est, Pays de la Loire et Ile-de-France, concentrent 54 % des capacités installées au 31 décembre 2018 et 62 % des injections sur l'année 2018.
