Le 23 juin, la proposition qui prévoyait que la CBI fixe des quotas pour l'ensemble des types de chasse à la baleine pratiquée (chasses à des fins scientifiques, chasses commerciales et chasses aborigènes) n' a pas fait consensus. Le ''compromis'' proposé aurait permis de lever le moratoire pour une période de dix ans tout en imposant de stricts contrôles sur les quotas autorisés. La CBI a décidé de se donner ''une année de réflexion'', a indiqué son vice-président Anthony Liverpool.
Les organisations environnementales Robin des Bois et l'Ifaw se sont respectivement félicitées dans un communiqué du rejet du ''compromis''. Ce qui aurait permis ''de perpétuer la chasse commerciale plutôt que d'y mettre fin'', selon Patrick Ramage, directeur du programme global de protection des baleines d'Ifaw. ''Dans une ambiance suspicieuse de corruption, la CBI a fait le bon choix en optant pour une protection du moratoire et des autres mesures de conservation de la CBI'',a-t-il affirmé. ''Tout futur processus de négociation devrait considérer les points de vue, l'expertise, et les perspectives du monde associatif oeuvrant en ce sens'', a-t-il ajouté.
Article publié le 24 juin 2010