Le registre est un système automatisé évolué qui permet aux pays parties au Protocole d'assurer que leurs échanges de permis d'émissions négociables sont conformes aux dispositions établies par l'instrument international, explique l'ONU.
Selon la CCNUCC , le Japon a été le premier pays partie au Protocole à se brancher sur le registre en temps réel. D'autres pays devraient suivre son exemple très prochainement, notamment la Suisse et la Nouvelle-Zélande, poursuit le communiqué.
Les mécanismes souples prévus par le Protocole sont la négociation des émissions, le mécanisme pour un développement propre et la mise en application conjointe. Ces mécanismes permettent aux pays industrialisés d'acquérir des permis de réduction des émissions à l'étranger à des prix inférieurs à ceux qu'ils devraient pratiquer pour réduire les quantités d'émissions chez eux, contribuant ainsi aux efforts de réduction sur le plan national, indique l'ONU.
Article publié le 15 novembre 2007