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Le CEA et GRDF veulent optimiser la gazéification hydrothermale

Energie  |    |  R. Boughriet
Le CEA et GRDF veulent optimiser la gazéification hydrothermale

Dans le cadre de leur projet Gazhyvert 2, le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et GRDF, le gestionnaire du réseau de distribution de gaz, s'associent pour développer un démonstrateur de gazéification hydrothermale. Cette technologie « permet de produire du biométhane à partir de biomasses liquides, telles que les boues de stations d'épuration », expliquent les partenaires dans un communiqué. Gazhyvert a permis d'évaluer la faisabilité de ce procédé. La seconde phase du projet a pour objectif de définir les adaptations nécessaires pour une industrialisation à l'horizon 2025.

En opérant à haute température – de 500°C à 700°C – et pression élevée – environ 300 bars –, cette technologie permet de convertir jusqu'à 90 % du carbone de la biomasse en biogaz, grâce aux propriétés de l'eau à l'état supercritique, indiquent les partenaires.

Le potentiel total de production de gaz verts, en France, à l'horizon 2050, s'élève à 420 térawattheures (TWh). Selon les partenaires, la gazéification hydrothermale pourrait représenter jusqu'à 50 TWh de cette production, aux côtés d'autres technologies comme la méthanisation - qui demeurera majoritaire en volume –, le power-to-gas ou la pyrogazéification.

Réactions3 réactions à cet article

Bonjour, pourriez-vous m'indiquer quelle est la différence avec le processus de méthanisation qui est en place à la station d'épuration des Mureaux (78), qui injecte également du biométhane sur le réseaux grâce à la digestion des boues ?
Merci d'avance :)

Leymond | 16 juin 2022 à 10h38 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour, en opérant à haute température – de 500°C à 700°C – et pression élevée – environ 300 bars –, cette technologie permet de convertir jusqu’à 90 % du carbone de la biomasse en biogaz, grâce aux propriétés de l’eau à l’état supercritique, indiquent les partenaires.

Rachida Boughriet Rachida Boughriet
16 juin 2022 à 10h59
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Bonjour, La méthanisation étant une piste intéressante à développer, toute innovation dans ce domaine est à suivre. Merci pour cet article mais les non spécialistes, je rejoints la question de Leymond, à savoir que l'on aimerait connaitre la grande différence (au-delà du 90% converti...) / technologie actuelle et avoir des infos sur les 10 % rejets...Dans le Quercy, nous sommes sensibilisés à cet aspect rejets , suite à une implantation méthanisation contestée par des scientifiques, car ceci a été fait au-dessus d'un sous sol karstique ...... D'avance merci pour ces compléments attendus

Ségala | 16 juin 2022 à 17h29 Signaler un contenu inapproprié

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