En 2017, la Chine a durci ses conditions d'acceptation des déchets en provenance d'autres pays. Résultat : les recycleurs européens et français n'ont plus de débouchés pour certains déchets ultimes, non recyclables. La filière plaide donc pour un assouplissement temporaire des objectifs de traitement fixés dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte. Elle cherche également d'autres voies de valorisation.
Ainsi, dans le cadre du comité stratégique de filière "Transformation et valorisation des déchets", un appel à projets a été lancé pour réaliser cinq chaudières recourant aux combustibles solides de récupération (CSR), produits à partir de ces déchets. L'objectif est de démontrer la faisabilité et l'"exemplarité" de cette valorisation énergétique. L'appel aux candidatures sera clôturé le 12 avril. Le point avec Jean-Philippe Carpentier, président du comité de filière et de la fédération des entreprises du recyclage (Federec).
