Un démonstrateur de la mise en œuvre d'une économie territoriale de la biodiversité : voici l'objectif affiché du contrat de transition écologique (CTE) du Pays de Grasse. Depuis le lancement du dispositif, c'est le premier contrat structuré autour de la thématique de la biodiversité. Ce dernier découle du Plan biodiversité.
Le CTE du Pays de Grasse prévoit un programme de 20 actions pour un montant de plus d'un million d'euros. Parmi celles-ci on trouve la création d'un pôle de formation sur la biodiversité, une "université du sauvage" avec un master interdisciplinaire "biodiversité", axé notamment sur les relations Homme-Nature. Dans le prolongement des réflexions autour des paiements pour les services environnementaux (PSE), il permettra d'expérimenter le statut de "producteur de nature", pour les propriétaires d'espaces non artificialisés. Ou encore, il visera à encourager le maintien et le développement des activités pastorales.
Le contrat réunit l'État, la communauté d'agglomération du Pays de Grasse, le Parc Naturel Régional (PNR) des PréAlpes d'Azur, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), la Caisse des Dépôts-Banque des Territoires et le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema).
Après 18 mois d'expérimentation, le 2 avril dernier, le ministère de la Transition écologique a lancé la généralisation des contrats de transition écologique. Les résultats de l'appel à candidatures seront annoncés le 9 juillet.
