Dans un communiqué, la fédération professionnelle France Energie Eolienne (FEE) a salué le rapport de la Cour des comptes sur la politique de développement des énergies renouvelables paru le 25 juillet qui "met en avant la performance de la filière éolienne terrestre en termes de coût de l'électricité". "Tout en ouvrant la réflexion de plus long terme sur le marché de l'électricité, [la Cour] confirme la pertinence du tarif d'achat pour cette filière mature", indique la FEE.
Si le rapport a notamment pointé la cherté des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque, il a en effet appelé à réorienter ces soutiens vers les filières les moins coûteuses au MWh produit dont l'éolien terrestre (34 euros par MWh contre 500 euros pour le solaire)."La structuration de la filière et les emplois déjà créés dans l'éolien terrestre ont également été confirmés par l'analyse de la Cour qui rappelle que 12% des emplois dans les énergies renouvelables sont dus à l'éolien avec une forte progression de l'emploi notamment lié à la production d'équipements : +70% depuis 2006", indique la FEE.
La Cour des comptes s'est en revanche interrogée sur le recours au dispositif d'appels d'offres pour l'éolien en mer, qui pèse aussi sur la contribution au service public de l'électricité (CSPE) et ne serait pourtant pas le plus efficace pour obtenir le meilleur rapport coût/efficacité. "Le cadre de l'éolien offshore doit être simplifié et une planification lancée", estime la fédération.
Nicolas Wolff, président de la FEE "soutient l'analyse de la Cour sur la nécessité d'alléger le cadre juridique de l'éolien. La filière se tient à disposition du gouvernement pour la mise en place d'un meilleur dispositif de suivi statistique", préconisé par la Cour, ajoute-t-il.
