C'est assez curieux d'entendre ,parler de "dénaturation des paysages" par les éoliennes (ce qui est parfois vrai) alors que nous avons des milliers de pylônes haute tension qui n'ont pas fait débat. La différence, c'est que si les pylônes transportent (avec des pertes en ligne) l'électricité, les éoliennes en produisent. Il ne s'agit pas de les défendre ou de les attaquer systématiquement, seulement de raisonner au cas par cas. L'avenir de l'électricité passe par son stockage afin d'avoir de l'électricité aux moments où nous en avons besoin. Jusqu'ici le lobby du nucléaire a soutenu les énergies renouvelables comme la corde soutient le pendu.

L' association CNCV avait l'intention de demander une commission d'enquête parlementaire, en nov. 2017, sur les réseaux chaleur urbains qui utilisent presque tous les énergies renouvelables, sont donc aidés à la fois avec les aides fonds chaleur, et bénéficient d'une TVA réduite 5,5 % sur la vente R1 ( l'énergie ) si mix. bois + NRJ renouv. > 50%. Pourtant quand le bois manque, par exemple dans le 44, l'Etat aide encore la filière bois pour replanter et les chaufferies s'arrachent les déchets bois .. qui produisent une pollution plus grande encore ! le doc -> http://www.clcv.org/images/CLCV/DP_chauffage_urbain_copy_copy_copy_copy_copy.pdf explique des dérives de réseaux chaleur, mal conçus ( trop peu de demande de chaleur / km réseau), opacité et diversités des prix, taxes, ET surtout de revenir sur une disposition de la loi énergie dite «Nome" de 2010 qui permet aux bailleurs sociaux d'inclure dans les charges payées par les locataires des coûts d'investissement et de gros entretien du chauffage urbain.