Le 15 janvier dernier, l'agence américaine La Food and Drug Administration (FDA) avait rendu un nouvel avis dans lequel elle a fait état d'une ''préoccupation'' sur ''les effets potentiels sur le cerveau et sur la prostate des bébés et des foetus'', sur la base d'études plus récentes. La FDA prévoit notamment de revoir les concentrations autorisées en BPA, d'aider au développement de substances alternatives.
''Nous partageons la préoccupation de la FDA au sujet des impacts potentiels sur la santé du BPA'', a déclaré Steve Owens, administrateur adjoint du Bureau de l'EPA de prévention, des pesticides et des substances toxiques dans un communqiué. ''L'EPA et la FDA, et de nombreux autres organismes vont de l'avant pour s'assurer que l'ensemble des impacts possibles du BPA (environnementaux et de santé, ndlr) soient examinées''.
Selon l'EPA, les rejets de BPA dans l'environnement s'élèvent à plus de 450.000 kilogrammes par an. L'agence prévoit d'inclure le BPA sur la liste des substances préoccupantes pour l'environnement et d'obtenir des informations sur les concentrations de BPA dans les eaux de surface, souterraines et potables ''afin de déterminer si le BPA peut être présent à des niveaux potentiellement préoccupantes''. L'Agence entend également contraindre les fabricants à fournir des données sur les effets à long terme sur la croissance, la reproduction et le développement dans les organismes aquatiques et la faune. L'EPA va également étudier les impacts notamment chez les enfants, exposés également ''aux emballages non alimentaires'' .
Article publié le 01 avril 2010