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Actu-Environnement

Convention de Rotterdam : trois produits chimiques dangereux pourraient rejoindre la liste PIC

Les pays signataires de la Convention de Rotterdam, réunis lundi prochain à Rome, pourraient décider de l'ajout de deux pesticides (l'endosulfan et le TBT) et de l'amiante chrysotile à la liste PIC, sur laquelle figurent déjà 39 produits dangereux.

Risques  |    |  R. Boughriet
Afin de protéger la santé des personnes et l'environnement contre des dommages éventuels liés au commerce de produits chimiques, 165 pays ont adopté en 1998 la Convention de Rotterdam. Administrée par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), cette convention vise à encourager le partage des responsabilités et la coopération entre les pays signataires dans le domaine du commerce international de certains produits chimiques très dangereux dont les pesticides et produits chimiques industriels.

39 produits chimiques dangereux figurent sur la liste PIC (information et consentement préalable) et obéissent à la procédure de la Convention de Rotterdam. Parmi ces 39 produits, sont inscrits les pesticides aldrine, binapacryl, captafolou chlordane mais aussi cinq formes d'amiante (actinolite, anthophyllite, amosite, crocidolite et trémolite).

La procédure du PIC n'est pas une recommandation générale pour en interdire ou restreindre étroitement l'utilisation, rappelle la FAO. Mais elle offre aux pays en développement, qui sont parties au Traité, la possibilité de décider quel produit chimique ils souhaitent recevoir et quel autre exclure du fait des dangers liés à son utilisation. De leur côté, les parties responsables de l'exportation du produit doivent s'assurer que celui-ci ne sera pas exporté à partir de leur territoire lorsqu'un pays importateur a fait connaître sa décision de rejet, explique l'Organisation.

L'amiante chrysotile, le tributylétain et l'endosulfan sur la liste PIC ?

A l'occasion de la quatrième session de la Conférence des parties à la convention de Rotterdam qui se tiendra du 27 au 31 octobre au siège de la FAO à Rome, trois autres produits chimiques - les deux pesticides (l'endosulfan et les composés du tributylétain) et l'amiante chrysotile - pourraient s'ajouter à la liste PIC.

L'inclusion de ces trois produits a été proposée sur la base de recommandations d'experts. Déjà début 2006, l'Organisation internationale du travail avait adopté une résolution préconisant l'élimination de toutes les utilisations de l'amiante chrysotile présent dans les matériaux de construction, les tuyaux et la tôle, et dans la fabrication de produits de friction, les joints et le papier.

La Résolution reflétait la préoccupation de l'OMS que ce produit soit associé à des milliers de décès dans le monde dus au cancer du poumon et au mésothéliome, une forme rare de cancer directement imputable à l'amiante, souligne la FAO.

Le second produit chimique sur la sellette est le tributylétain (TBT), un composant des peintures anti-fouling utilisées pour les coques de navires qui s'avère toxique pour les poissons, mollusques et autres organismes aquatiques. L'Organisation maritime internationale a notamment pris des mesures en vue d'interdire l'utilisation de peintures antisalissures contenant des composés du TBT.

Enfin, le troisième produit, l'endosulfan, est un pesticide utilisé dans les cultures de coton qui selon la FAO est dangereux pour l'environnement et la santé de l'homme, plus particulièrement dans les pays en développement qui ne disposent pas de protections adéquates.

Plusieurs pays, dont certains qui continuent à extraire et à exporter l'amiante chrysotile, se sont opposés à son insertion sur la liste PIC lors de la précédente réunion des parties à la Convention en 2006, rappelle la FAO qui s'attend à de nouvelles oppositions la semaine prochaine. Pour le 10ème anniversaire de l'adoption de la Convention, il est crucial de garantir sa pertinence et son efficacité pour permettre aux parties de protéger la santé humaine et l'environnement tout en répondant aux demandes du développement humain, a déclaré Modibo T. Traoré, Sous-directeur général de la FAO.

A l'heure actuelle, 70.000 produits chimiques sont disponibles sur le marché et environ 1.500 autres apparaissent chaque année. Selon l'Organisation, de nombreux pesticides qui ont été mis au ban ou dont l'utilisation a été strictement réglementée dans les pays industrialisés seraient encore commercialisés et utilisés dans les pays en développement.

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Le chrysotile

Communiqué

L’AMIANTE CHRYSOTILE ET LE SYNDICAT DES MÉTALLOS

À la position du syndicat des Métallos du Québec de s’opposer au NPD au Québec sous le prétexte, de dire son directeur Daniel Roy : On n’accepte pas qu’un parti politique nous fasse perdre des emplois, celle de Thomas Mulclair est plus conforme à la réalité lorsqu’il déclare : L’amiante sous toutes ses formes est cancérigène. (La Presse – 8 juillet 2008)

Il faut rappeler que l’ex-directeur du syndicat des Métallos, Clément Godbout qui fut membre du conseil d’administration de l’Institut du chrysotile depuis sa création en 1984 a agi comme conseiller auprès de cet institut en 1999 et en est devenu le président du conseil en 2002. Qu’on change le nom de l’amiante en le désignant par le mot chrysotile, elle conserve son caractère cancérigène comme le déclare Thomas Mulclair.

Rappelons également que Clément Godbout, ex-président de la FTQ a été membre de plusieurs conseils d’administration dans le secteur du développement économique, dans des activités industrielles ainsi que dans le domaine de santé et sécurité au travail lorsqu’il s’est retiré de la présidence de la FTQ en 1999. Alors qu’il occupait le poste d’assistant-directeur sous le règne de Jean-Gérin Lajoie, directeur du syndicat des Métallos, Clément Godbout devint membre d’un comité technique conjoint avec l’industrie minière pour former une espèce de syndicat de boutique au niveau de la santé et sécurité au travail, comité initié par l’AMMQ (Association des mines de métaux du Québec)ayant en tête la Noranda.

Le 15 septembre 1977 lors d’audition devant le vice-président Jodoin de la CAT, ce dernier reconnut le bien-fondé de la cause Cristini ainsi que son droit à compensation mais voilà que le 19 septembre 1977, soit le quatrième jour suivant l’audition, une conversation téléphonique entre Lajoie et le président de la CAT à l’époque, Robert Sauvé, établit qu’un octroi de l’ordre de 500 000$ allait être versé au syndicat pour fins d’éducation à la suite duquel le dossier fut retiré des mains du soussigné par Lajoie qui le fit disparaître et aucune compensation ne fut versée à Cristini et aux nombreuses victimes prédisposées à la silicose. Le cas Cristini qui était un précédent fut abandonné par les Métallos qui commirent ainsi la plus grave trahison qu’un syndicat puisse faire subir à l’égard de l’ensemble des travailleurs. Le tout est raconté dans les moindres détails par le livre « Cristini, le piqueteur du Parlement » des Éditions Bélor écrit par le soussigné qui relate le complot Lajoie-Godbout-Boudreau contre Cristini.

L’association des victimes d’amiantose et de silicose d’oppose fortement à l’utilisation du chrysotile.


Roger Bédard,
Représentant retraité du syndicat des Métallos

165 – Grande Allée Est
App 1101
Québec (Québec) G1R 2L1
Téléphone : (418) 523-7116
Courriel : pucebelor@hotmail.com

Le 26 octobre 2008

roger | 26 octobre 2008 à 15h09 Signaler un contenu inapproprié

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