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Actu-Environnement

''Il est impossible de se passer des engrais chimiques'', selon la FAO

L'agriculture biologique devrait être encouragée car elle produit des articles alimentaires nutritifs et de bonne qualité et constitue une source de revenus pour les pays industrialisés et en développement. Mais il est impossible de se passer de l'utilisation des engrais chimiques pour nourrir les six milliards d'habitants de la planète, aujourd'hui, et les neuf milliards en l'an 2050, a déclaré le 10 décembre Jacques Diouf, directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Selon la FAO, les méthodes agricoles biologiques, qui interdisent généralement toute utilisation d'engrais chimiques, ont été utilisées sur près de 31 millions d'hectares, soit environ 2% de la surface agricole de la planète, en 2005.

M. Diouf a indiqué que ''l'utilisation judicieuse'' d'intrants chimiques pouvait contribuer ''considérablement'' à l'augmentation de la production alimentaire au Sahara subsaharien, où les agriculteurs n'utilisent que moins d'un 10e du volume d'engrais utilisés par les agriculteurs asiatiques. Les sols du continent, trop acides et peu fertiles, ont un grand besoin de produits nutritifs, a-t-il précisé. Toutefois, il faudra veiller à choisir le dosage parfait et les quantités appropriées d'intrants chimiques et les utiliser au bon moment et à bon escient, a prévenu M. Diouf.

Une conférence sur le thème ''Feeding the World in 2050'' (Nourrir le monde en 2050) sera organisée l'an prochain par la FAO pour examiner les perspectives alimentaires mondiales.

Réactions1 réaction à cet article

Généralement, l'utilisation d'engrais chimiques est totalement prohibée pour nos agricultures en Afrique centrale alors que l'objectif dans la sous-région est de nourrir toute la population dans une période très brève. La raison principale est de préserver les sols, la nature, l'environnement. En même temps, on fait appel en Afrique, à des experts étrangers, industriels. Je me demande comment ces experts vont produire industriellement sans apport d'engrais chimiques.

Je suis d'accord avec la FAO qui affirme qu'on ne peux pas se passer d'engrais chimiques, quitte à bien les doser et à les utiliser au bon moment.
Il serait plus juste que la FAO aide nos Etats à faire disparaître en nos agriculteurs la peur pour les engais chimiques en général. On réfléchirait alors à des stratégies à mettre en place pour amoindrir au maximum les effets néfastes sur l'environnement.

Il faut déjà une bonne éducation des probables utilisateurs à la connaissance et l'utilisation des engrais.

Si la FAO pense que les engrais sont utiles pour nourrir les six milliards d'hommes d'ici à moins de cinquante ans, elle devrait prendre le courage de faire comprendre aux Etats africains la nécessité d'installer un nombre suffisant d'usines de fabrication d'engrais chimiques; sinon ce n'est pas juste de toujours comparer l'Afrique à l'Asie dans ce domaine.

MOUK2012 | 18 mai 2012 à 11h48 Signaler un contenu inapproprié

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