Organisée sous l'égide de la FAO, cette conférence réunit les délégués de 53 pays africains, dont une quarantaine de ministres de l'Eau ou de l'Agriculture, qui doivent se pencher sur un programme pour une ''Révolution bleue'' utilisant au mieux les ressources en eau inexploitées de l'Afrique.
Le programme s'est doté de 65 milliards d'euros pour les réalisations des vingt prochaines années dans l'irrigation et l'énergie hydro-électrique au sein de chaque pays africain, précise la FAO dans un communiqué.
Selon la FAO, l'Afrique devra tripler sa production alimentaire d'ici à 2050 pour nourrir une population qui atteindra 2 milliards d'individus et assurer la fourniture d'électricité à des millions d'usines et de foyers pour dynamiser le développement économique du continent.
Durant la conférence, M.Diouf a évoqué la gravité de la crise financière, économique et alimentaire qui secoue l'ensemble de la planète. Il a souligné que la relance de la production agricole dans les pays pauvres grâce à des investissements substantiels dans l'agriculture était à la base de toute solution durable à la crise alimentaire.
La conférence est organisée en collaboration avec le gouvernement libyen, l'Union africaine, le Conseil des ministres africains pour le développement de l'eau, la Banque africaine de développement et la Commission économique pour l'Afrique.
Article publié le 15 décembre 2008