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Actu-Environnement

La prime à la casse en sursis ?

Transport  |    |  R. Boughriet
Le ministre en charge de l'industrie, Christian Estrosi, a annoncé le 13 juillet ''un arrêt progressif'' de la prime à la casse, dans une interview accordée au quotidien ''Les Echos''. Il faut un arrêt progressif, nous y travaillons. Mais je veux d'abord être sûr que les constructeurs ne se contentent pas de gérer les stocks, a-t-il expliqué.

Mis en place en décembre 2008, le mécanisme de prime à la casse prévoit le versement de 1.000 euros pour tout achat de véhicule émettant moins de 160 grammes de CO2 par kilomètre, contre l'abandon d'un véhicule de plus de 10 ans. Le dispositif doit normalement prendre fin le 31 décembre 2009.

De son côté, le ministre de la Relance Patrick Devedjian a proposé aujourd'hui sur Europe 1, de prolonger d'un an le dispositif de la prime à la casse, et de la réduire de 1.000 à 700 euros sur les six mois de 2010, puis à 400 euros au dernier semestre, ''pour ne pas avoir d'arrêt brutal'', a-t-il ajouté, en soulignant l'importance de coordonner ces mesures au niveau européen.

La prime à la casse, rattrapée par son succès, devrait conduire à un dépassement du budget initial de 220 millions d'euros prévu par le gouvernement, avait déjà prévenu l'ancien ministre de l'Industrie Luc Chatel en juin dernier. Au 9 juillet, la prime à la casse aurait bénéficié à l'achat de 230.000 véhicules neufs, pour un montant de 230 millions d'euros.

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