Vendredi 12 avril, François de Rugy, ministre de la Transition écologique et Emmanuel Wargon, secrétaire d'État se sont déplacés au Havre. Ils ont annoncé le lancement du "Pacte territorial de Transition écologique et industrielle". Un pacte qui vise à accompagner le territoire lorsque la centrale à charbon fermera ses portes.
RTE a démontré, début avril, que la fermeture de la centrale du Havre ne posait pas de problème pour le maintien de l'approvisionnement électrique du Grand Ouest. Il sera assuré, en théorie, par la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche) et par la centrale au gaz de Landivisiau (Finistère).
Mais au regard des problèmes rencontrés sur ces deux installations, elles ne seront probablement pas actives pour 2022, date de l'arrêt du charbon. Dans ce cas, le gouvernement continuerait l'exploitation transitoire de Cordemais (Loire-Atlantique), autre centrale de la région, pour assurer la sécurité électrique.
Quant à son combustible (charbon ou biomasse), l'État tranchera d'ici l'automne selon la pertinence du projet Ecocombust. Les tests se poursuivent d'ailleurs sur les sites de Cordemais et du Havre.