L'Association trinationale de protection nucléaire (ATPN) a annoncé le 21 novembre qu'elle saisissait la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), après le rejet par le Conseil d'Etat en juin dernier de son recours visant à une suspension immédiate et complète de la centrale nucléaire de Fessenheim.
L'ONG estime que plusieurs principes garantis par la Convention européenne des droits de l'homme ont été violés : le droit à la vie, le droit à un procès équitable et le droit à une recours effectif.
L'association, défendue par l'ancienne ministre de l'Environnement Corinne Lepage, considère que les risques d'accident nucléaire sont "réels et très importants". Le risque sismique, le risque d'inondation, la multiplication des incidents et la problématique du radier ont été, selon elle, mal pris en compte. L'ATPN juge également que les normes de rejets sont devenues illégales.