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Actu-Environnement

Autorisations ICPE : les arrêtés complémentaires ne sont pas soumis à participation du public

Risques  |    |  L. Radisson

Les arrêtés complémentaires que le préfet peut prendre pour compléter l'autorisation initiale d'exploiter une installation classée (ICPE) ne sont pas soumis au principe de participation du public prévu par l'article 7 de la Charte de l'environnement (1) .

C'est ce que vient de décider le Conseil d'Etat à travers une décision (2) par laquelle il refuse de renvoyer au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) portant sur l'article L. 512-3 du code de l'environnement (3) .

La Haute juridiction administrative rappelle en effet que les arrêtés complémentaires sont réservés aux cas dans lesquels les modifications apportées à l'installation ne sont pas substantielles. A défaut, une nouvelle autorisation, soumise à enquête publique, est exigée. Elle en déduit que les arrêtés complémentaires ne constituent pas des décisions ayant une incidence significative sur l'environnement au sens de l'article 7 de la Charte de l'environnement.

1. Consulter la Charte de l'environnement
http://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Charte-de-l-environnement-de-2004
2. Consulter la décision du Conseil d'Etat
http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000028090977&fastReqId=2061674356&fastPos=1
3. Consulter l'article L. 512-3 du code de l'environnement
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=58478343CF0638753774ECF504DFBF32.tpdjo13v_1?idArticle=LEGIARTI000025110131&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20131029

Réactions3 réactions à cet article

Je suis consultant en risques industriels. Il est évident que la notion de :"modifications apportées à l'installation qui ne seraient pas substantielles". pose un problème grave d'appréciation de la substantialité.
Qui décidera du fait: le Préfet qui tranchera.Hors du CODERST, hors de la Commission d'enquête, la boite de pandore est ouverte à tous les abus.
Hamel

oreeat | 31 octobre 2013 à 11h21 Signaler un contenu inapproprié

Les arrêtés complémentaires font l'objet d'un avis du CODERST et la notion de modification substantielle fait l'objet d'instruction précises de la DGPR.
De plus, les arrêtés sont publiés et peuvent faire l'objet d'un recours par les associations.
Cela limite quand même "substantiellement" les risques d'abus (lesquels d'ailleurs, il me semble que les exploitants trouvent plutôt l'Inspection assez sévère) !

reponse | 31 octobre 2013 à 13h30 Signaler un contenu inapproprié

Plusieurs décisions récentes de la Haute juridiction administrative concourent à confisquer le droit d'expression des citoyens et associations.
Ces décisions sont des modifications "substantielles" de notre démocratie. Tous les abus sont donc permis.

Clo | 01 novembre 2013 à 12h46 Signaler un contenu inapproprié

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