Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Le trafic de l'ivoire frappe de nombreux pays d'Afrique et prévaut en Asie

Selon le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), le trafic de l'ivoire frappe de nombreux pays d'Afrique alors que la Conférence des Parties de la CITES a approuvé en juin dernier la suspension du commerce de l'ivoire pour une période de 9 ans.

Selon l'IFAW, les autorités namibiennes ont saisi le 20 janvier 13 défenses d'éléphants, pour un total de 200 kgs à l'Est, au Zimbabwe. La police a arrêté 11 braconniers soupçonnés d'avoir tué 15 éléphants en deux semaines dans le parc national Hwange. De même, au Cameroun, la CRTV (Cameroun Radio Television) signale qu'un réseau de braconniers a été démantelé dans le Sud du pays, entraînant la confiscation de 20 défenses, poursuit l'organisation.

Le problème ne concernerait pas simplement l'Afrique. D'après l'IFAW, la Chine serait la destination la plus courante de l'ivoire illégal. Rappelons que le Comité Permanent de la CITES doit se réunir en juillet 2008 afin de décider si la Chine doit être acceptée en tant que partenaire commercial. La candidature du Japon aurait déjà été approuvée selon l'IFAW.

Le commerce rampant qui prévaut en Asie tient une grande part dans la persistance de la violence, a déclaré Michael Wamithi, Responsable du Programme global pour les éléphants d'IFAW. C'est une inéquation évidente ; la richesse de la Chine et du Japon contraste avec la pauvreté des nations africaines. Les pays où vivent les éléphants manquent indubitablement des ressources nécessaires pour se protéger contre la demande des consommateurs, et il est de notre devoir d'intervenir et de réduire ces inégalités. La première étape est de rejeter la Chine comme partenaire commercial, a-t-il ajouté.

En 2005 et 2006, l'IFAW a mené des enquêtes sur la réglementation du commerce de l'ivoire en Chine. Ces rapports ont conclu que les mécanismes de contrôle du commerce domestique en Chine sont loin d'être adéquats et qu'il est impossible de s'assurer que la poursuite du commerce de l'ivoire ne nuira pas aux populations des éléphants d'Afrique et d'Asie, souligne l'Organisation.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question à la journaliste Rachida Boughriet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager