Actuellement, en France, environ un quart des côtes recule du fait de l'érosion marine. Le littoral métropolitain n'est pas stable. Malgré les nombreux ouvrages de défense contre la mer, ces proportions ne varient pas depuis vingt ans, précise l'IFEN. La mobilité des côtes est un phénomène naturel sous l'influence des vagues, du vent, des courants, du gel, de la pluie et de la nature des côtes. Elle peut cependant être modifiée par les activités humaines, indique le dossier. La construction de quais, de ports et d'ouvrages de protection peut influencer les courants marins et les transports de sédiments. La mise en place de barrages sur les cours d'eau limite l'apport tellurique de sables et de limons, explique l'Analyse. Le recul des côtes peut avoir des impacts humains, écologiques et économiques importants, souligne le dossier. La prise en compte de l'importance de ce phénomène permet d'anticiper les modes de gestion à mettre en oeuvre sur ce territoire densément peuplé et aux enjeux écologiques majeurs, précise l'IFEN.
Article publié le 23 octobre 2007