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Actu-Environnement

Inspecteur de l'environnement : un métier de terrain exigeant

Inspecteur des installations classées, Caroline Girod contrôle des sites industriels, des exploitations agricoles… Un métier qui demande de la polyvalence et de l'écoute. Reportage lors de sa visite du plus grand incinérateur d'Europe, à Ivry-sur-Seine.

Reportage vidéo  |  Déchets  |    |  R. Pernot

Après une carrière d'ingénieur dans le secteur de la métallurgie, Caroline Girod est devenue inspecteur des installations classées. Elle réalise chaque année une trentaine de contrôles en Île-de-France sur des sites industriels, des exploitations agricoles, des décharges, des blanchisseries… Un métier où "l'on ne s'ennuie jamais", nous explique-t-elle.

Quels sont les diplômes (ou les formations) requis pour exercer votre métier ?

Plusieurs diplômes peuvent permettre d'accéder à ce métier puisqu'il est aussi bien accessible à des techniciens qu'à des ingénieurs. Les personnes qui l'exercent ont généralement un BTS, un DUT, un Master 2, un diplôme d'ingénieur ou un doctorat, ce qui est mon cas.

Quelles sont les qualités requises ?

Il faut être curieux et rigoureux, aimer la technique, les sciences, le contact humain et la concertation.

Quelles peuvent être vos différentes missions ?

Les principales missions de l'inspecteur de l'environnement, spécialité "installations classées", sont le contrôle de l'ensemble des installations et équipements industriels à risques (installations classées pour la protection de l'environnement, canalisations, équipements sous pression, mines...), mais aussi l'instruction de dossiers pour permettre à de nouvelles installations de s'implanter au sein du tissu industriel français, dans le respect de la réglementation. Ces deux missions sont complémentaires. En particulier, notre présence sur le terrain permet d'exercer notre métier au plus près des industriels, ce qui constitue sa principale richesse et assoit notre légitimité.

Quelle est l'évolution de carrière possible ?

L'évolution de carrière dépend essentiellement de la motivation de l'agent. Certains inspecteurs ont commencé au grade de technicien et ont terminé leur carrière comme directeur d'administration !

Quel est le salaire généralement constaté ?

Il n'y a pas de salaire type car le salaire dépend de son grade, de sa catégorie et du ministère dont on dépend, en tant que fonctionnaire. La fourchette est très large. Pour avoir un ordre de grandeur, cela peut aller de 1 800 euros à 5 000 euros environ.

En quoi est-ce un métier d'avenir ?

L'inspecteur de l'environnement contrôle notamment les émissions atmosphériques, les rejets dans les milieux aqueux, les installations de traitement de déchets, et intervient également pour une gestion durable des carrières d'extraction. Autant de missions qui répondent aux enjeux du réchauffement climatique, de la protection de la qualité de l'air et de l'eau, de l'économie circulaire et du traitement des déchets.

Pourquoi avoir choisi ce métier ?

Je suis de nature curieuse et j'ai un parcours scientifique. Ce métier me permet de rester dans le domaine scientifique et technique, d'être au contact du monde industriel et d'être au plus près des innovations en matière de process industriels. Je m'enrichis scientifiquement tous les jours. Et puis l'aspect humain est aussi très important. Travailler au contact des industriels, des associations de défense de l'environnement, des riverains, des installations classées, c'est une autre facette du métier. Très constructive elle aussi.

Réactions1 réaction à cet article

L' intérêt économique des entreprises, groupes industriels, est mis en avant dans plusieurs départements, jusqu' au niveau des préfectures. On y voit en effet des projets de carrières granulats très destructeurs recevoir toujours l'acceptation de la DREAL, une sorte du quoi qu'il en coûte. La tâche des inspecteurs DREAL y est alors compliquée, Les Non Conformités relevées ne sont pas sytématiquement transmises à la justice. Pourtant les ICPE, c.a.d. Installations Classées Pour l'ENVIRONNEMENT, devraient respecter le code de l'Environnement, Sinon, on aurait écrit I C Contre E, ICCE, L' industrie prime t-elle sur les contrôles sanitaires sur l'eau et les consommations d'eau ? Exemple d'inspection DREAL en sept.2023 dans le sud37. Suivre lien https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0010002969 ->inspection-> Rapport_publiable. Il y a "susceptible de suites"-"sans objet".C'est moins traumatisant que Non Conformité ? A savoir : pour laver les granulats, l'eau est pompée en Creuse en hiver jusq. 15000 m3/an, et par captage en nappe Cénomanien jusq 50000 m3/an. C'est en Zone de répartition des eaux du Cénomanien. DONC, un nécessaire partage de l'eau qui sert aussi pour l'Eau Potable . DONC des prescriptions à respecter. Vu déjà des excès pompages en2017,2021 en nappe / peu en Creuse -dans textes publics disponibles-l'AP sécheresse envoyé à GSM le 31/7/2023. La DREAL est repartie le21/9/2023 SANS les 2 volumes d'eau pompés, ET n'a pas LU les compteurs !!!

J Cl M 44 | 19 janvier 2024 à 10h03 Signaler un contenu inapproprié

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