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Actu-Environnement

Néonicotinoïdes : un projet de loi confirme la volonté d'étendre les dérogations jusqu'en 2023

Un projet de loi prévoit de prolonger la possibilité d'accorder des dérogations d'utilisation de produits néonicotinoïdes jusqu'au 1er juillet 2023. Dans la réglementation actuelle, cette possibilité s'arrêtait le 1er juillet 2020. Mais alors que la filière betteravière-sucre est durement touchée par la jaunisse, le Gouvernement a affiché sa volonté d'autoriser l'utilisation de ces produits phytosanitaires en semences enrobées pour lutter contre le puceron, transmetteur de la jaunisse. L'objectif est de protéger les semis du printemps 2021 et des deux années suivantes.

Le projet de loi, qui a filtré en amont de sa présentation en Conseil national de la Transition écologique (CNTE) le 1er septembre, réitère l'interdiction de produits phytopharmaceutiques contenant une ou plusieurs substances actives de la famille des néonicotinoïdes. Il prévoit cependant la possibilité d'accorder, par arrêté conjoint des ministres de l'Agriculture et de l'Environnement, des dérogations pour l'utilisation de semences traitées avec ces produits jusqu'au 1er juillet 2023.

Réactions3 réactions à cet article

Interdire en façade des produits toxiques pour mieux les autoriser en douce via des dérogations : cet entêtement de la haute administration à fouler aux pieds les attentes de la majorité des gens d'une agriculture beaucoup moins chimique est parfaitement insupportable, ne fait qu'accroître stupidement un ressentiment montant envers l'agriculture tout chimique et désespère/exaspère les agriculteurs qui souhaitent vivre autrement de leur métier. Mais tout cela est visiblement calculé, planifié et anticipé (cf la création de la brigade de Gendarmerie Démeter pour aider les FNSEA/JA à museler toute critique citoyenne à leur endroit). Ce permanent et irresponsable déni de démocratie a vraiment quelque chose d'inquiétant.

Pégase | 31 août 2020 à 13h50 Signaler un contenu inapproprié

La réalité de terrain est malheureusement beaucoup plus complexe.
Il y a longtemps que l'agriculture n'est plus "tout chimique" et on arrive actuellement aux limites du système avec des impasses techniques pour les agriculteurs. La filière de transformation de la betterave à sucre c'était environ 50 000 personnes il y a quelques années, combien en restera-t-il demain ? D’où viendront les produits que nous consommerons ? de Chine comme tous les produits manufacturés actuellement ?
Pour une fois je crois qu'on peut saluer le courage du gouvernement et des institutions qui ont pris cette question à bras le corps, et ce avant que cette filière de production ne soit complètement moribonde.

NDBO | 01 septembre 2020 à 09h38 Signaler un contenu inapproprié

@ NDBO : tout le monde ne semble pas de votre avis, que ce soit chez les apiculteurs, les environnementalistes ou encore les associations de défense des consommateurs.
Voyez ainsi :
"Mascarade", "grave atteinte démocratique, environnementale et sanitaire", "mépris de la société civile" sont quelques uns des termes qu'emploie l'UFC-Que choisir pour qualifier le projet de loi prévoyant (gravant dans le marbre en réalité !) la ré-autorisation des néonicotinoïdes par le gouvernement... Désolé, j'ai beau bien chercher, je n'y trouve pas le mot "courage" !

Pégase | 01 septembre 2020 à 11h30 Signaler un contenu inapproprié

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