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Actu-Environnement

Lancement d'un appel à projets de recherche pour réduire les pesticides

Agroécologie  |    |  D. Laperche

Identifier des leviers à l'échelle des territoires pour limiter en amont l'usage des produits phytopharmaceutiques et réduire en aval les expositions : c'est l'objectif que vise l'appel à projets de recherche lancé conjointement par les ministères de la Transition écologique, de la Recherche, de l'Agriculture, de la Santé et de l'Enseignement. Cet appel à projets de recherche s'inscrit dans le cadre du plan Ecophyto 2. Il sera doté de deux millions d'euros. Il sera financé à partir de la redevance pour pollutions diffuses affectée à l'Agence française de la biodiversité (AFB).

Les ministères souhaitent ainsi que des leviers comme la diversification des rotations et des éléments du paysage soient activés. Ils attendent également des projets d'évaluation des risques, à des échelles spatio-temporelles plus larges, dans lesquels les voies d'exposition seraient agrégées "sur des durées pertinentes et dans un champ spatial adapté". La date limite de dépôt des lettres d'intention est fixée au 10 décembre 2018, le séminaire de co-construction est prévu le 29 janvier 2019 et les dossiers complets devront être remis avant le 5 avril à midi.

Réactions5 réactions à cet article

 

Tous les programmes visant à "réduire" l'utilisation des pesticides ont abouti au même résultat : l'augmentation de leur utilisation, tant qu'on ne changera pas le modèle agricole imposé par l'agro-business. Il n'y a qu'une seule voie, qui est réglementaire : leur interdiction. Le reste, les plan "écophyto", fertimieux et autres "poudrauzieux", c'est du discours FNSEA.

petite bête | 16 octobre 2018 à 09h51
 
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Bonjour
Je trouve consternant que les conclusions du plan ecophyto 2018 ne soient pas tirées : inutile de jeter l'argent par les fenêtres pour une niéme étude le probléme vient de la non implication du secteur agricole ( source : pesticides atmo hdf ).

PVN | 16 octobre 2018 à 11h13
 
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Complètement d'accord avec la vie de "petite bête" et de "PVN". De plus, si on se servait de l'existant à savoir : renforcer la police de l'eau, appliquer le principe pollueur-payeur, transmission des dossiers au procureur en le notant des moyens nécessaires pour sanctionner. Ne pas confier aux représentants des cultures intensives, principaux utilisateurs de pesticides, à la tête des chambres d'agriculture le pilotage des structures Ecophyto. Remettre en place un vrai ministère de l'agriculture ainsi qu'une administration missionnés pour défendre l'intérêt général. Virer définitivement de circuit la FNSEA qui a pris tous les pouvoirs dont la fonction du ministre et du ministère jusqu'à ce jour en espérant que le nouveau ministre récemment nommé tiendra la rampe.
Simple et pas cher ; ne nécessite qu'une prise de conscience et une volonté politique. (Mais ça va être dur)

le neurone en vadrouille | 16 octobre 2018 à 12h35
 
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Là aussi, on saurait très bien faire avec les connaissances technico-économiques déjà engrangées (mesures agri-environnementales, plans écophyto, Fertimieux, etc.), de la bonne volonté et du bon sens paysan. Mais voilà, il y a la technocratie des ministères, les fabricants de phyto, les chambres d'agriculture et surtout la FNSEA. Ils ont tout intérêt à jouer la montre afin que la situation actuelle s'éternise.
Mais pourquoi se gêneraient-ils : la majorité des décideurs politiques et administratifs s'empresse de regarder ailleurs et encore trop peu de consommateurs s'emparent du sujet. Ca bouge néanmoins, mais pas encore assez.

Pégase | 16 octobre 2018 à 14h00
 
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Question subsidiaire : les 2 millions d'euros de cet appel à projets ne seraient-ils pas prélevés sur des lignes budgétaires déjà exsangues des ministères impliqués (par exemple les primes au maintien des bio au ministère de l'agriculture) ? Non, voyons, ce n'est pas ainsi que les choses se passent...

Pégase | 18 octobre 2018 à 21h11
 
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