"Malgré un prix d'achat élevé, les véhicules propres peuvent être intéressants pour les consommateurs si on prend en compte l'ensemble des coûts liés à la détention du véhicule", assure l'UFC-Que Choisir dans son étude comparative (1) sur les coûts globaux des voitures électriques et hybrides. Selon l'association, l'efficacité énergétique et l'entretien allégé font que ces véhicules pourraient être plus compétitifs à l'usage qu'une voiture diesel ou essence. "Actuellement, et jusqu'en 2025 selon notre analyse prospective, ce gain à l'usage est en partie contrebalancé par un prix d'acquisition plus élevé, atténué toutefois par l'actuel bonus de 6.000 euros", précise-t-elle.
D'ici là, l'association montre toutefois qu'après quatre ans d'utilisation, les voitures électriques neuves sont en moyenne, grâce au bonus, plus économiques qu'un moteur thermique (le coût de détention est inférieur de 3,4 % sur une berline moyenne).
Sur le marché de l'occasion, leur dévaluation les rend plus compétitives concernant leur coût de propriété. Ainsi pour une première main, la dépréciation représente environ 52 % du coût total de détention pour un véhicule essence et 69 % pour un véhicule électrique. Pour la seconde main, elle ne représente plus que 20,5 % pour l'essence et 39 % pour l'électrique.
Par rapport à des véhicules diesels, l'écart du coût s'accentue en faveur des voitures électriques de seconde main. Sur une berline moyenne, le véhicule électrique a un coût de détention inférieur de 28% (11% pour l'hybride rechargeable) par rapport à un diesel en seconde main et de 37 % (21% pour l'hybride rechargeable) en troisième main.