Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Loire-Atlantique : des études lancées pour comprendre le surnombre des cancers pédiatriques

Pour déterminer la cause d'un nombre de cancers pédiatriques supérieur à la moyenne sur plusieurs communes de Loire-Atlantique, des investigations environnementales, deux études épidémiologiques et une enquête sociologique vont être lancées.

Risques  |    |  D. Laperche

Le nombre des cancers pédiatriques (1) , supérieur à la moyenne, signalé depuis 2017 dans plusieurs communes de Loire-Atlantique a conduit Santé publique France et l'Agence Régionale de Santé Pays-de-la-Loire à en rechercher les causes. Ils ont détaillé aux différents acteurs impliqués (2) les pistes des investigations lancées, lors de la première réunion du Comité de suivi, le 21 mai 2019. Dans un premier temps, des investigations environnementales vont être menées. "Ces investigations sont destinées à rapidement "lever des doutes" sur certaines expositions environnementales et à prendre si nécessaire des mesures de gestion", a expliqué Santé publique France. Celle-ci va, dans cette optique, élaborer un cahier des charges. Ces analyses porteront en priorité sur l'eau, l'air intérieur et extérieur, les rayonnements ionisants et les champs électromagnétiques dans les lieux de vie des enfants atteints d'un cancer. La direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) s'intéressera également à d'anciens sites industriels.

Deux études épidémiologiques lancées

Santé publique France menera également deux études épidémiologiques. La première vise à identifier une source d'exposition commune. Pour cela, elle s'intéressera à l'ensemble des cancers pédiatriques identifiés entre 2015 et 2019 dans le secteur de Sainte-Pazanne et ses communes limitrophes (3) . Un questionnaire épidémiologique sera distribué et des entretiens sur les modes de vie, les habitudes et l'environnement se feront à partir du mois de juin avec les familles concernées. "Cette première étude devrait apporter des éléments permettant de faire émerger d'éventuelles hypothèses à investiguer dans un second temps dans le cadre d'études de recherche", précise Santé publique France.

La deuxième étude sera menée à une échelle plus large, départementale. Le recueil des cas de cancers sera réalisé avec l'appui des experts des registres.

Enfin, une enquête sociologique sera initiée en mai par Santé publique France. Elle vise à identifier l'ensemble des craintes, des questionnements, des attentes, des savoirs locaux et des actions mises en place. La deuxième réunion du comité de suivi est prévue le 26 juin prochain. Santé Publique France devrait remettre un rapport d'étape d'ici l'automne.

1. Cancers qui touchent un enfant ou un adolescent âgé de 0 à 17 ans inclus (à la date du diagnostic)2. aux membres de l'équipe projet élargi chargée de l'investigation, au collectif de parents « Stop aux Cancers de nos Enfants », la préfecture, la Dreal, des élus, des professionnels de santé, des écoles et des centres de protection maternelle et infantile (PMI).3. Sainte-Pazanne, Port-Saint-Père, Saint-Mars-de-Coutais, Machecoul-Saint-Même, Villeneuve-en-Retz, St-Hilaire-de-Chaléons et la commune de Rouans

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question à la journaliste Dorothée Laperche

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires