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Actu-Environnement

MON810 : les apiculteurs demandent aux maïsiculteurs de respecter une distance de 10 km en cas de culture

Alors que la France n'a pas encore pris de mesure conservatoire contre le maïs MON810, ce qui ouvre la voie aux semis précoces, les apiculteurs (1) ont envoyé le 12 mars une lettre ouverte aux maïsiculteurs leur demandant de ne pas cultiver ce maïs génétiquement modifié "à moins de 10 kilomètres des ruchers fixes ou transhumants, cette distance étant celle conseillée par le HCB [haut conseil en biotechnologies] pour éviter la contamination du miel".

Ceux-ci se basent sur l'arrêt de la Cour de justice européenne de septembre dernier pour appuyer leur demande : "Le pollen issu du maïs MON 810 n'étant pas autorisé pour la consommation humaine, le miel qui en contiendrait, ne serait-ce que des traces, ne peut pas être commercialisé. Les apiculteurs dont les produits seraient contaminés par le pollen du maïs MON 810 ne pourraient plus vendre leurs récoltes, et se trouveraient dans une situation économique catastrophique, totalement inacceptable".

Alors que "l'AGPM (2) , et certains de ses adhérents [ont] affirmé vouloir semer du MON 810", les apiculteurs soulignent "leur totale détermination à agir en justice pour obtenir la destruction des cultures de MON 810 situées à moins de 10 kilomètres des ruchers". Et de rappeler que la loi de 2008 sur les OGM prévoit que "les organismes génétiquement modifiés ne peuvent être cultivés, commercialisés ou utilisés que dans le respect de l'environnement et de la santé publique, des structures agricoles, des écosystèmes locaux et des filières de production et commerciales qualifiées sans organismes génétiquement modifiés".

Plusieurs acteurs avaient d'ailleurs regretté que la France, dans sa demande de suspension d'urgence de l'autorisation de mise en culture des semences de maïs MON810, adressée le 20 février à la Commission européenne, ne se soit pas appuyée sur ce texte pour motiver sa requête.

Par ailleurs, le projet de décret organisant la coexistence entre cultures OGM et non OGM ne mentionne pas le cas des ruches et des distances à respecter pour les protéger.

1. Les signataires de cette lettre ouverte sont la Confédération paysanne, la Fédération française des apiculteurs professionnels (FFAP), la Fédération nationale des organisations sanitaires apicoles (FNOSAD), Syndicat National d'Apiculture (SNA) et l'Union nationale de l'apiculture française (UNAF)2. Association générale des producteurs de maïs

Réactions1 réaction à cet article

pas de soucis ! nous sommes tout a fait d accord pour que vous mettiez vos ruches a 10 kms d un champs de maîs ogm !!! c est correct !!

williams475 | 21 mars 2012 à 07h33 Signaler un contenu inapproprié

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