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Actu-Environnement

La Commission autorise la mise sur le marché de onze produits issus d'OGM

L'exécutif européen donne son feu vert à la commercialisation de onze nouveaux produits génétiquement modifiés. Des lacunes dans l'évaluation des risques sont toutefois pointées par certains spécialistes.

Risques  |    |  L. Radisson
La Commission autorise la mise sur le marché de onze produits issus d'OGM

Trois décisions de la Commission européenne autorisant la mise sur le marché de dix produits contenant des organismes génétiquement modifiés (OGM) et du pollen produit à partir du maïs MON810 sont parues au Journal officiel de l'UE ce mercredi 13 novembre 2013. Ces décisions ont été prises par l'exécutif européen le 6 novembre dernier.

"La décision d'autoriser d'un coup dix PGM (1) et le calendrier de vote inhabituellement serré (moins de six mois) que la Commission européenne a suivi confirment que la dynamique d'autorisations d'OGM en masse pour l'alimentation humaine et animale est (re)lancée", réagit l'association Inf'OGM, qui estime que l'adoption en juin dernier du nouveau règlement sur les risques sanitaires permettrait à la Commission "de se sentir les mains libres pour relancer les procédures d'autorisation de la cinquantaine de PGM en attente".

Autorisation du pollen issu du MON810

La première décision autorise le pollen produit à partir du maïs MON810 de la société Monsanto pour l'alimentation humaine. L'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) avait estimé en décembre 2012 que la modification génétique du MON 810 ne constituait pas un risque supplémentaire pour la santé.

La question du miel contaminé par ce pollen autorisé serait juridiquement réglée à la condition de respecter les règles d'étiquetage.

Dix plantes génétiquement modifiées autorisées

Deux autres décisions autorisent la mise sur le marché de produits contenant des maïs génétiquement modifiés pour l'importation et l'alimentation humaine ou animale au bénéfice des sociétés Monsanto et Dow AgroSciences. La première concerne le maïs MON89034 X 1507 X MON88017 X 59122 et huit de ses sous-combinaisons. La deuxième porte sur le maïs MON89034 × 1507 × NK603, dit "maïs Smartstax".

L'Efsa avait rendu un avis favorable en septembre 2010 sur ces deux maïs estimant qu'ils étaient aussi sûrs que leur pendant non modifié génétiquement pour ce qui est des effets potentiels sur la santé humaine et animale ou sur l'environnement. L'Agence sanitaire avait également estimé "qu'aucune raison d'ordre biologique ne donn[ait] à penser que l'une des sous-combinaisons issues de cet empilement d'événements de transformation et présentes dans [leur] descendance en ségrégation pourrait susciter des préoccupations sanitaires par rapport aux usages prévus".

Dans un avis complémentaire rendu en novembre 2011 suite à une demande de la Commission, l'Efsa avait estimé "peu probable" qu'une quelconque combinaison des événements des deux maïs "puisse avoir des effets néfastes sur la santé humaine et animale ou sur l'environnement, dans le cadre des usages prévus".

Un point de vue non partagé par certains spécialistes. Inf'OGM rapporte que l'association allemande Testbiotech a dénoncé des lacunes dans l'évaluation des risques du maïs SmartStax. "Des cas d'insectes ayant développé des résistances aux protéines insecticides exprimées ont par ailleurs été rapportés par le Pr. Tabashnik", ajoute l'ONG, selon laquelle la société Syngenta a admis elle-même de telles résistances en en faisant un argument de vente d'un insecticide contre la chrysomèle.

1. Plantes génétiquement modifiées

Réactions26 réactions à cet article

Le lobby Monsanto a bien travaillé

"Je préfère ma santé à Monsanto"

Georges | 14 novembre 2013 à 06h27 Signaler un contenu inapproprié

Nous irons jusqu'à notre perte dans la course aux profits !

Karine | 14 novembre 2013 à 10h43 Signaler un contenu inapproprié

J'aimerai attacher tous les pourris qui votent ces lois. Les nourrir de la merde qu'ils osent mettre sur le marché, jusqu'à ce que mort s'en suive, et que leur descendance en soit contaminée.

yenapa | 14 novembre 2013 à 11h06 Signaler un contenu inapproprié

Ce sera difficile d'éviter les produits ne contenant pas d'OGM. Ne plus acheter de viande issues d'animaux ayant mangé du maïs OGM ne sera pas évident, à moins de devenir végétarien... Mais et les végétaux que nous consommons, que contiennent ils ???
Bon appétit les gars !

agnes | 14 novembre 2013 à 12h07 Signaler un contenu inapproprié

Effectivement rien pour la protection du citoyen
un décret vite pour autoriser sur les paquets une inscription
sans ogm

cancérigène | 14 novembre 2013 à 16h09 Signaler un contenu inapproprié

pourrait t on mettre sur le site les légumes ogm autorisés
merci

liste ogm | 14 novembre 2013 à 16h25 Signaler un contenu inapproprié

C'est une affaire qui marche.
La seule question fondamentale, concernant les OGM, est : en quoi sont-ils préférables aux Organismes naturels ?
Si les réponses ne sont qu'économiques, je veux dire marchandes, il y a tout lieu d'être inquiet.
Car, à lire l'article et les commentaires, le débat s'est déplacé sur un terrain qui masque définitivement la seule question : pourquoi les OGM c'est mieux.
Les marchands d'OGM on gagné. On ne parle plus de la seule chose importante.

Jean-Claude HERRENSCHMIDT | 14 novembre 2013 à 18h42 Signaler un contenu inapproprié

soyons cyniques :
le pollen de maïs que me vendra un apiculteur,
soit il "respecte les règles d'étiquetage" et je n'y verrai probablement que du feu, au risque de m'offrir une sale allergie,
soit il est honnêtement étiqueté et il ne le vendra pas.
Que doit faire cet apiculteur en matière d'étiquette ?

Faire manger ce pollen qui contient de l'insecticide à toute la maisonnée de chacun de ces législateurs et renvoyer ces petits mondes malades à la maison.

De telles autorisations de pesticides sont des appels à la défiance envers la Commission européenne.

toine | 14 novembre 2013 à 20h07 Signaler un contenu inapproprié

je prefere mourir de faim que bouffer des OGM

jan | 14 novembre 2013 à 22h43 Signaler un contenu inapproprié

Il faut virer d'urgence ces criminels.
Ma femme a fait une allergie majeure ( œdème de Quincke) après avoir mangé des rognons de porc bretons elle est allée jusqu'à l'arrêt cardiaque

MEYNIERMICH | 14 novembre 2013 à 22h50 Signaler un contenu inapproprié

Ce qui est inacceptable c'est la privatisation des graines. Avoir centré le débat sur la dangerosité sanitaire masque le véritable enjeu: la privatisation du vivant.

chrisvalls | 14 novembre 2013 à 23h29 Signaler un contenu inapproprié

J'achète mon miel chez un petit producteur, je le paye un peu cher mais au moins je sais ce que je bouffe !!!!
Miels de mon moulin à Sérignan 34410 prés de Béziers

Cathy 34 | 15 novembre 2013 à 06h14 Signaler un contenu inapproprié

@Cathy34
Mais comment savoir quel est le pollen que ces vaillantes ouvrières ont été butiner ?

Jean-Claude HERRENSCHMIDT | 15 novembre 2013 à 09h23 Signaler un contenu inapproprié

Pour savoir si une abeille n'a pas butiné dans un champ de maïs, s'assurer que les ruches sont installées à plus de 3 km autour de ce champ, c'est pas moi qui ait inventé cette connerie, mais certains élus promoteurs des cultures de maïs OGM.
Ils oublient que le maïs est une céréale qui est pollinisée par le vent ou par autofécondation et dont le pollen peut-être transporté loin de la plante d'origine et se retrouver sur des plantes à fleurs butinées par les abeilles.
Je ne crois pas que les abeilles viennent dans les champs de maïs, les fleurs ne sont pas attractives, la contamination du miel par des OGM est donc indirecte.

agnes | 15 novembre 2013 à 11h49 Signaler un contenu inapproprié

@liste ogm

Bonjour,

En fait, c'est un peu plus compliqué que cela.
Voici une très bonne explication et la liste des plantes génétiquement modifiées inscrites au Catalogue commun sur le site d'Inf'OGM:
http://www.infogm.org/spip.php?article4990

La redaction | 15 novembre 2013 à 12h01 Signaler un contenu inapproprié

Bonjour.
Et ca continue, les OGM c'est comme le GAZ de SCHISTE, les grands TRUST Américains avec leurs puissances financières imposent (ou achètent) leurs lois dans le monde. Par exemple on ne peu pas audjourd'hui semer une plante sans acheter la graine a prix fort a un géant Américain, notre alimentation dépend d'eux, c'est dramatique et scandaleux. C'est aussi pour cela qu'en matière de CANCER pas ne fait pas de préventif, ce qui reniendrait a interdire tous les produits chimiques déversés dans l'agro-alimentaire (pesticides, herbicides, conservateurs etc...).
L'europe ne nous protège pas, elle ne sert a rien.

PTG | 15 novembre 2013 à 12h59 Signaler un contenu inapproprié

@ PGT et à la rédaction.
Pour moi, ce n'est pas clair ; je veux parler de l'interdiction d'utilisation des semences autres que celles vendues par les semenciers.
Cette "interdiction" est-elle réelle et totale, donc son détournement est-il passible d'une action judiciaire et d'une condamnation ? Ou bien, l'utilisation de semences "non marchandes" ne donne plus accès aux aides agricoles (PAC ou autres) ?

Jean-Claude HERRENSCHMIDT | 15 novembre 2013 à 14h10 Signaler un contenu inapproprié

Nous restons libres d'acheter et de produire des plantes issues de graines non homologuées, à une seule condition : les conserver pour son utilisation personnelle.
Il est par contre INTERDIT de vendre sa production.
Fruits, légumes et céréales vendus dans le commerce sont tous issus d'hybrides fournis par les grands trusts.
Il existe des associations qui se sont spécialisée dans la conservation des graines anciennes et qui propose des échanges. Vous y trouverez les renseignements concernant la problématique des OGM et hybrides F1.

agnes | 15 novembre 2013 à 14h25 Signaler un contenu inapproprié

merci à la rédaction pour sa mise en ligne d'une url consacrée aux ogm mais
je n'ai pas lu la liste des légumes OGM style aubergine parait il

lecteur | 15 novembre 2013 à 15h44 Signaler un contenu inapproprié

Le peuple réagira quand ?? quand il sera trop tard ! arrtetons dans un premier temps de voter pour tout ces escros qui se font payer une fortune et qui foutent notre vie et santé en l'air ! Rien de tel qu'une bonne révolution et ne plus acheter dans les grandes surfaces ! Soyons juste un peu courageux et pas individualistes !!!

philippe | 16 novembre 2013 à 00h27 Signaler un contenu inapproprié

Ingrid Laisse moi te dire que ce que tu raconte est fond de A à Z ... faux sur toute la ligne ... tu repete betement ce que tu as entendu ..

"céréales vendus dans le commerce sont tous issus d'hybrides" NON mais vraiment quel mensonge .. on dirait que tu boss pour eux

Seb | 16 novembre 2013 à 10h42 Signaler un contenu inapproprié

Dommages qu'il n'y ait que trois des onze produits autorisés mentionnés dans l'article.
Est-ce que la commission argumente ses choix en détail ??
Est-ce que le parlement vote toutes ces autorisations ??
Est-ce que les experts éventuellement interrogés s'étant exprimés favorablement ont été indépendants des sociétés du groupe Monsanto ??
Est-ce qu'il y a obligation non seulement d'une signalisation visible sur les produits issus de ces maïs mais surtout aussi des champs plantés avec ces sortes de maïs pour les apiculteurs ??

Victor | 16 novembre 2013 à 16h09 Signaler un contenu inapproprié

C'est une honte, quelque soit l'utilisation de ces aliments (bétail, farine ou pas...) Cela se retrouve toujours à un moment donné dans notre chaine alimentaire et c'est un désastre !

ana | 17 décembre 2013 à 23h33 Signaler un contenu inapproprié

Pur scandale.
Combien de temps aurons-nous à supporter cette oligarchie sans âme ni conscience ?

béré | 18 décembre 2013 à 21h50 Signaler un contenu inapproprié

@agnes : vous ne pouvez pas vendre de la SEMENCE si elle n'est pas certifiée. Mais tout le monde peut certifier une semence. C'est comme le passage aux Mines pour une voiture.

La certification de la semence a pour seul but :
- que ce que vous vendez est bien ce qu'il y a marqué sur l'étiquette, à au moins 99% (identité variétale et une pureté variétale),
- que la semence que vous vendez germe si on la place en terre dans de bonne condition (humidité, température)
- qu'elle ne contient pas de maladie fongique, bactérienne, virale ou de ravageur (oeuf, larve, adule)

Bref, c'est du simple bon sens.

Par ailleurs vous pouvez parfaitement commercialiser ce que bon vous semble, a partir de n'importe quelle semence.

C'est juste le métier de semencier (cad de s'installer avec une raison commerciel de vendeur de semence) qui est réglementé par une analyse du produit lui même.

Shamzsh | 22 décembre 2013 à 19h55 Signaler un contenu inapproprié

Et pendant ce temps là, l'Elysé mange bio.
Bon ap' les sans dents !

pfffff | 07 octobre 2014 à 14h33 Signaler un contenu inapproprié

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