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Actu-Environnement

OGM : nouvelle autorisation de mise sur le marché de produits à base de soja

Risques  |    |  L. Radisson

La Commission européenne a autorisé le 28 juin la société Monsanto à mettre sur le marché des produits contenant du soja génétiquement modifié MON 87701 X MON 89788.

Cette autorisation concerne les denrées alimentaires, les ingrédients alimentaires et les aliments pour animaux contenant ce soja. Ainsi que les autres produits en contenant pour les mêmes usages que tout autre soja, à l'exclusion toutefois de la mise en culture. L'autorisation est valable dix ans.

Ces produits sont soumis à des exigences d'étiquetage. Le titulaire de l'autorisation doit également soumettre à la Commission des rapports annuels sur l'exécution et les résultats des activités prévues dans le plan de surveillance des effets sur l'environnement.

L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait estimé en février 2012 que le soja MON 87701 X MON 89788 était aussi sûr que son homologue non génétiquement modifié quant à ses effets potentiels sur la santé humaine et animale, ou sur l'environnement.

Réactions8 réactions à cet article

Vos OGM, nous n'en voulons pas ! Merci à la Commission Européenne pervertie par les intérets financiers de ces grands groupes dont la seule finalité est le monopole donc le profit ! En rien ces OGM ne sont des solutions ! Ils passent la corde au coup du monde agricole, polluent génétiquement les semences fermières... Les OGM, c'est un commerce dangereux, pas une solution. Nous n'en voulons pas messieurs les députés Européens, alors de grace interdisez les ! Partout où les OGM sont- cultivés c'est : la fin d'une agriculture à taille humaine, la sur-utilisation des produits phytos donc des inpacts sanitaires et environnementaux, des pertes importantes de biodiversité...
C'est ça votre développement durable ?
Ne serais-ce pas plutôt le développement durable des fonds spéculatifs, des bénéfices des actionnaires ??? De vos bénéfices ??? Nous ne pouvons que nous intérroger, nous simples citoyens...
Nous enpruntons (sans intérets) la terre à nos enfants ... elle ne nous appartient pas !

Sylvain | 03 juillet 2012 à 09h59 Signaler un contenu inapproprié

j'aimerai connaître la subtile distinction entre denrées alimentaires et aliments( faite dans l'article). Je partage à 100% l'avis de Sylvain, et nous voudrions tous savoir quand interviendra l'étiquetage des proteines animales que nous ingurgitons avec la mention "nourris aux OGM" ou "pas...

renard | 03 juillet 2012 à 10h50 Signaler un contenu inapproprié

M. Sylvain récite le catéchisme anti-OGM, et encore mal et sans le comprendre.

Exemples :

Plus de 85 % du cotonnier est GM en Inde, plus de 60 % au Burkina Faso. Est-ce, là-bas, «  la fin d'une agriculture à taille humaine » ?

Au Burkina, le cotonnier GM permet de réduire à deux les traitements insecticides (six à huit en non GM). Est-ce là « la sur-utilisation des produits phytos » ?

« En rien ces OGM ne sont des solutions » ? Pourquoi alors sont-ils cultivés sur des centaines de milliers d'hectares par des millions d'agriculteurs ?

« Vos OGM, nous n'en voulons pas » ? Qui est-ce « nous » ?

C'est votre droit – personnel – de ne pas en vouloir, et les pouvoirs politiques européens vous ont accordé le privilège exorbitant d'un étiquetage extrêmement contraignant et, en fait, délirant ; ainsi, une huile de soja GM doit être étiquetée « OGM » alors qu'elle ne contient que des acides gras, comme son équivalent non GM ; un miel qui contiendrait quelques nanogrammes de pollen GM par kilo (de miel) devrait être étiqueté comme contenant des OGM dès lors que ce pollen représente plus de 0,9 % du pollen de maïs.

Mais c'est aussi votre devoir de citoyen de respecter la liberté des autres. Et, surtout, de vous informer avant de prendre des positions manifestement absurdes.

.

M. Renard,

Certaines enseignes vous vendent déjà (plus cher et avec un bénéfice accru pour elles) des viandes et des oeufs « nourris sans OGM ».

Wackes Seppi | 04 juillet 2012 à 18h50 Signaler un contenu inapproprié

Wackes Seppi@ "(...) un miel qui contiendrait quelques nanogrammes de pollen GM par kilo (de miel) devrait être étiqueté comme contenant des OGM dès lors que ce pollen représente plus de 0,9 % du pollen de maïs."

Là tu répétes le catéchisme des pro OGM sans même le comprendre.
Petit rappel : nanogramme = 10^-9 g
A ton avis combien représente 0.9% de 1kg de miel?
De plus la norme c'est de ne pas étiqueter en dessous de 0.1% ce qui nous fait un millième de contenu OGM autorisé sans traçabilité et non pas quelques milliardièmes comme tu le prétends (ce qui serait expériemntalement vraiment compliqué à analyser).

Toutes ces approximations prouvent à quel point tu connais le sujet sur le bout des doigts maxi lol :-D

Allez va rejoindre tes mentors Minitax et Laurent Berthod.

Alaoui | 19 octobre 2012 à 16h46 Signaler un contenu inapproprié

Pour le moment la question de l'étiquetage OGM du miel n'est pas complétement tranchée car complexe d'un point de vue juridique. Ne tirons pas sur l'ambulance. Bien souvent les juristes ont du mal à saisir pourquoi scientifiquement leurs décisions peuvent être inapplicables. Ca ne rend pas certains principes de droit, comme le choix de son alimentation, idiots...

Depuis le 01/07/12 la présence d'OGM dans un produit d'origine végétale >0.1% doit être mentionné. Les ingrédients d’origine apicole (miel, pollen) peuvent être étiquetés "sans OGM dans un rayon de 3 km". (source Legifrance). Il n'est pas question d'analyser combien de pollen OGM est contenu dans le miel, le pollen y étant présent à l'état de traces (<1%). Imaginez devoir définir la présence d'un millième de pollen d'origine OGM d'un produit en contenant une si faible proportion. De plus nous parlons d'un produit non homogène (les pots ne contiennent pas tous la même quantité de pollen. Les apiculteurs faisant transumer leurs ruches l'origine de ce pollen varie également). Des effets d'échantillonage sont donc possibles obligeant à un nombre élevé d'analyse pour les valider statistiquement...

Difficile cohabitation entre disséminateurs d'OGM et personnes ayant fait le choix de les exclure de leur alimentation. Je me rappelle qu'il y a dix ans les pro OGM promettaient qu'il n'y aurait pas de contamination par les OGM, que cela relevait du phantasme. Qu'en est-il aujourd'hui? Peuvent-ils continuer à le prétendre?

Alaoui | 19 octobre 2012 à 17h26 Signaler un contenu inapproprié

Pour le moment la question de l'étiquetage OGM du miel n'est pas complétement tranchée car complexe d'un point de vue juridique. Ne tirons pas sur l'ambulance. Bien souvent les juristes ont du mal à saisir pourquoi scientifiquement leurs décisions peuvent être inapplicables. Ca ne rend pas certains principes de droit, comme le choix de son alimentation, idiots...

Depuis le 01/07/12 la présence d'OGM dans un produit d'origine végétale >0.1% doit être mentionné. Les ingrédients d’origine apicole (miel, pollen) peuvent être étiquetés "sans OGM dans un rayon de 3 km". (source Legifrance). Il n'est pas question d'analyser combien de pollen OGM est contenu dans le miel, le pollen y étant présent à l'état de traces (<1%). Imaginez devoir définir la présence d'un millième de pollen d'origine OGM d'un produit en contenant une si faible proportion. De plus nous parlons d'un produit non homogène (les pots ne contiennent pas tous la même quantité de pollen. Les apiculteurs faisant transumer leurs ruches l'origine de ce pollen varie également). Des effets d'échantillonage sont donc possibles obligeant à un nombre élevé d'analyse pour les valider statistiquement...

Difficile cohabitation entre disséminateurs d'OGM et personnes ayant fait le choix de les exclure de leur alimentation. Je me rappelle qu'il y a dix ans les pro OGM promettaient qu'il n'y aurait pas de contamination par les OGM, que cela relevait du phantasme. Qu'en est-il aujourd'hui? Peuvent-ils continuer à le prétendre?

Alaoui | 19 octobre 2012 à 17h30 Signaler un contenu inapproprié

Mon message a été tronqué ------> la suite

). Imaginez devoir définir la présence d'un millième de pollen d'origine OGM d'un produit en contenant une si faible proportion. De plus nous parlons d'un produit non homogène (les pots ne contiennent pas tous la même quantité de pollen. Les apiculteurs faisant transumer leurs ruches l'origine de ce pollen varie également). Des effets d'échantillonage sont donc possibles obligeant à un nombre élevé d'analyse pour les valider statistiquement...

Difficile cohabitation entre disséminateurs d'OGM et personnes ayant fait le choix de les exclure de leur alimentation. Je me rappelle qu'il y a dix ans les pro OGM promettaient qu'il n'y aurait pas de contamination par les OGM, que cela relevait du phantasme. Qu'en est-il aujourd'hui? Peuvent-ils continuer à le prétendre?

Alaoui | 19 octobre 2012 à 17h41 Signaler un contenu inapproprié

Non, M./Mme Alaoui. Vous faites fausse route. Ou alors vous en savez plus que M. Joël Schiro, du Syndicat des Producteurs de Miel de France., SPMF, par exemple:

L'arrêt de la CJUE signifie, à la limite, qu'un miel qui contient un seul grain de pollen de maïs doit être étiqueté «OGM» si ce grain de pollent provient d'une plante GM (ou être interdit à la vente si l'OGM n'a pas été autorisé à la vente.

Voici ce qu'écrit M. Schiro:

«Cette règle s’applique dés lors qu’il y a plus de 0,9% de pollen OGM autorisé du taxon [espèce] concerné. Compte tenu du fait que :
- 10 g de miel contiennent en moyenne 100 000 grains de pollen,
- Que les pollens de maïs, comme tous ceux de plantes non nectarifères sont généralement rares,
- il suffira de trouver 10 grains de maïs OGM sur 1 000 grains de maïs (une plante qui ne produit pas de miel) pour rendre l’étiquetage obligatoire.
En clair, on se trouve face à un ahurissant détournement de la règle des 0,9% au-delà de laquelle l’étiquetage devient obligatoire. Pour le miel, si l’on suit la logique de l’arrêt, l’étiquetage OGM devient obligatoire à partir de la présence de 0,000 000 34% d’OGM dans la masse totale du produit.»

http://www.apiservices.com/articles/fr/2012_06_12_omg_amenagement_reglementaire_post%20arret_cjue.pdf

L'arrêt de la CJUE a produit un résultat délirant, mais c'est en partie le fruit d'une législation délirante.

Wackes Seppi | 22 octobre 2012 à 10h58 Signaler un contenu inapproprié

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