Si la haute autorité sur les OGM, qui se prononce demain, soulève des doutes sérieux sur les OGM actuellement cultivés en France, je suis disposé à recourir à la clause de sauvegarde, jusqu'à ce que la Commission européenne tranche le problème, a indiqué M. Sarkozy lors d'une conférence de presse.
Le comité de préfiguration de la haute autorité sur les organismes génétiquement modifiés doit se prononcer le 9 janvier sur le maïs OGM MON 810, le seul maïs OGM actuellement autorisé en France. La clause de sauvegarde permettrait de suspendre l'autorisation de culture commerciale du MON810. Rappelons que José Bové et une quinzaine d'autres militants anti-OGM ont entamé le 3 janvier une grève de la faim pour obtenir le déclenchement de cette clause de sauvegarde au nom du principe de précaution.
Article publié le 08 janvier 2008