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Actu-Environnement

Ordonnanceur et chargé des réseaux, deux métiers au service de l'eau potable

Tour de contrôle des services d'eau et d'assainissement des collectivités, les centres de pilotage opérationnel ont fait naître le métier d'ordonnanceur. Portraits croisés d'un ordonnanceur et d'un chargé des réseaux.

Reportage vidéo  |  Eau  |    |  R. Pernot

AE : Quels sont les diplômes (ou formations) requis pour exercer votre métier ?

Emmanuel Mermet-Lyaudoz : Pour devenir ordonnanceur, il n'y a pas de diplôme requis à proprement parler, d'autant que Saur s'est doté en interne d'une formation professionnalisante appelée Ordo-Academy. Néanmoins, les diplômes de "technicien supérieur" sont appréciés, ne serait-ce que parce qu'ils faciliteront l'évolution ultérieure dans l'entreprise.

Georges Fonseca : Pour les postes d'exploitants, un BTS métiers de l'eau est un plus.

AE : Quelles sont les qualités requises ?

Emmanuel Mermet-Lyaudoz et Georges Fonseca : Avoir le sens du service, l'envie d'améliorer la performance, être organisé, avoir l'esprit d'équipe, être ouvert aux technologies de l'information, être rigoureux et autonome.

AE : Quelles peuvent être vos différentes missions ?

Emmanuel Mermet-Lyaudoz : Pour les ordonnanceurs, notre mission est de piloter les interventions de nos collègues exploitants. Pour cela nous analysons les données relevées en temps réel sur les équipements tout en prenant en compte les demandes et les obligations contractuelles en lien avec les différents services (exploitation, relation clientèle, expertise). Nous nous soucions aussi de la traçabilité de la donnée et la qualité de l'information pour le reporting. C'est la garantie d'une transparence totale et d'un bon partenariat avec les collectivités.

Georges Fonseca : Pour les exploitants, l'objectif est de veiller à fournir de l'eau en quantité suffisante et en qualité constante tout en répondant aux enjeux environnementaux liés à notre activité.

AE : Quelle est l'évolution de carrière possible ?

Emmanuel Mermet-Lyaudoz : Tous les collaborateurs peuvent évoluer et c'est en lien avec notre projet d'entreprise. Le poste d'ordonnanceur est un poste tremplin vers l'encadrement d'exploitation ou l'expertise technique.

AE : Quel est le salaire généralement constaté ?

Emmanuel Mermet-Lyaudoz : En moyenne, un ordonnanceur est rémunéré entre 2 000 et 2 500 € par mois en Île-de-France, avec un bac +5.

Georges Fonseca : Pour le poste d'exploitant, entre 1 700 et 1 900 € en fonction du diplôme, sans les éléments variables de la paie (astreinte, prime, véhicule de service…).

AE : En quoi est-ce un métier d'avenir ?

Emmanuel Mermet-Lyaudoz : L'ordonnanceur est la cheville ouvrière de la stratégie d'amélioration de la performance opérationnelle de l'entreprise et le garant de la qualité et de la réactivité du service délivré aux consommateurs.

Georges Fonseca : Les exploitants exercent à la base un métier traditionnel mais qui évolue fortement sous l'impulsion des nouvelles technologies et des nouvelles demandes des collectivités.

AE : Pourquoi avoir choisi ce métier ?

Emmanuel Mermet-Lyaudoz : J'ai choisi ce métier en adéquation avec mes études (BTS GEMEAU). Le métier est tourné vers l'environnement et le service au client avec une très forte technicité. Il comporte plusieurs facettes (technique, comptable, fonction support, travaux, expertise…), le tout dans une entreprise leader au niveau nationale et internationale. Cela fait plus de vingt ans. J'apprends encore des choses et le métier est en perpétuelle évolution.

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