La Fédération nationale de la pêche en France (FNPF) indique dans un communiqué avoir pris connaissance "avec soulagement" de la publication officielle de l'étude scientifique de l'Anses sur l'imprégnation aux PCB des consommateurs de poissons d'eau douce. L'Anses avait pourtant renforcé ses recommandations en matière de consommation de poissons dans son avis du 10 novembre 2011 relatif à l'interprétation des résultats de cette étude.
La fédération se réjouit du fait que les taux d'imprégnation aux PCB des pêcheurs amateurs soient comparables à ceux de la population générale. "Seuls 2,5 % de la population de l'étude dépassent les valeurs d'imprégnation critiques proposées par l'Anses pour les PCB, dont 0,3 % des jeunes femmes en âge de procréer", souligne la FNPF.
Il est également rassurant, selon cette dernière, de souligner que "l'imprégnation aux PCB de la population est en diminution depuis les années 1980". Le niveau de contamination environnementale au moment de la naissance "a eu tendance à baisser après l'interdiction de l'usage des PCB à la fin des années 1980", avait plus précisément indiqué l'Anses dans son avis.
Soulignant que le monde de la pêche avait "durement ressenti" les interdictions frappant de nombreux cours d'eau depuis 2007, la fédération des pêcheurs espère que, forts des résultats de cette étude, les pouvoirs publics "vont rapidement mettre en cohérence et adapter les recommandations sanitaires ainsi que les arrêtés d'interdiction (…) pris antérieurement".