À l'occasion d'un déplacement sur le site de Plastic Omnium, dans l'Oise, la Première ministre, Élisabeth Borne, est revenue sur la stratégie française sur l'hydrogène décarboné. Elle a annoncé un investissement public de 2,1 milliards d'euros pour soutenir les dix projets français sélectionnés dans le cadre du Projet important d'intérêt européen commun (PIIEC) sur l'hydrogène, validé par la Commission européenne en juillet dernier.
Cette aide devrait compléter 3,2 milliards d'investissements privés. Ces projets sont portés par Alstom France, Arkema, Elogen, Faurecia, Genvia, Hyvia, John Cockerill, Mc Phy, Plastic Omnium France et Symbio. Ce premier PIIEC cible particulièrement l'électrolyse et la mobilité. Au total, quarante-et-un projets seront soutenus dans ce cadre par plusieurs États membres sur les cent dossiers présentés à la Commission européenne.
« Ces projets permettront la construction sur le territoire de quatre gigafactories d'électrolyseurs (représentant jusqu'à 40 % du marché européen des électrolyseurs à l'horizon de 2030), de sites de production de réservoirs à hydrogène, de piles à combustibles pour la mobilité durable, de trains et véhicules utilitaires à hydrogène et de matériaux nécessaires à la production de ces équipements », détaille Matignon. Ces projets sortiront de terre dans sept régions et devraient générer près de 5 200 emplois directs, a précisé la Première ministre.
Deux autres projets français ont été présentés dans le cadre d'un deuxième PIIEC consacré à l'hydrogène, validé par la Commission européenne courant septembre. Une dizaine de projets français sont en lice pour une troisième et quatrième vagues. Ils sont centrés sur les infrastructures de production et la mobilité hydrogène, a précisé Élisabeth Borne.
